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Le rituel des Aurès
Yennayer, le nouvel an berbère, fêté à Batna
Publié dans Liberté le 13 - 01 - 2010

La femme au foyer célébrait cette date, en changeant les trois pierres noires du kanoun (inyan) par trois nouvelles pierres lesquelles ne seront remplacées que l'année suivante.
Loin de l'aspect “folklorique”, des t'bal et de la zorna, du coup de “théâtre”, de conférences, de chants, d'expositions que certaines associations culturelles essaient de lui coller ces dernières années, Yennayer, qui est une fête familiale, continue à être transmis et fêté, chez certaines familles rurales de la wilaya de Batna, dans la totale discrétion, même si la fête se limite uniquement à un repas partagé entre les membres d'une même famille rassemblée pour discuter et échanger visites et vœux.
Auparavant, dans les Aurès, un jour avant ou le jour même de Yennayer, la femme au foyer célébrait cette date en changeant les trois pierres noires du kanoun (inyan) par trois nouvelles pierres lesquelles ne seront remplacées que l'année suivante.
Par la même occasion, la femme aidée par les membres de sa famille, souvent ses enfants, préparaient le mortier puis elle passait à son application à la main, rarement à l'aide d'une taloche, sur les murs de la pièce ou sur l'âtre où on prépare souvent les repas. Une mince couche de mortier est appliquée ou talochée sur les murs non seulement pour leur donner une belle apparence mais pour les protéger contre les infiltrations d'eau.
Ainsi les murs sont sains, propres, débarrassés de toute trace de suie, ces résidus noirâtres déposés par la fumée sur les murs où se trouve le kanoun. Ces actes sont des symboles présageant une bonne année et l'abondance de l'année qui s'ouvre. À l'occasion, les familles égorgent une poule pour le repas du soir.
Un repas copieux, gras et varié où l'on mange à profusion, sans privation ni frustration, est préparé le jour pour qu'il soit servi la nuit et autour duquel seront réunis les membres de la famille. Yennayer, qui marque le jour de l'an du calendrier agraire, utilisé depuis l'antiquité par les Berbères, correspond au premier jour de janvier du calendrier Julien, aujourd'hui en décalage de 13 jours par rapport au calendrier grégorien.
Il est fêté généralement le 13 ou le 14 janvier, mais certaines associations le célèbrent le 12 janvier, comme cette année à N'Gaous.
La dimension symbolique de Yennayer puise essentiellement ses sources du profond lien existant entre l'homme et la nature. La symbolique de Yennayer est un sujet “très vaste” du fait qu'elle était présente dans les sociétés primitives, affirmant que les rites de cette fête se croisent avec la dimension agricole au vue de “la sacralité” de la terre pour l'homme. Les populations rurales de la wilaya de Batna, en véritables gardiennes des traditions, continuent à perpétuer cette tradition ancestrale, même si parfois elles se limitent uniquement au repas partagé qui continue d'être respecté.


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