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Détournement de 700 000 euros à la BADR
Ils scannaient des avis de crédits
Publié dans Liberté le 14 - 01 - 2010

Cette affaire remonte à octobre 2005, date à laquelle des avis de crédits en devises à la Banque d'Algérie s'effectuaient au service de rapatriement de la BADR au profit de cinq personnes.
La somme de 700 000 euros a été détournée de la Banque d'Algérie (BA), entre fin 2005 et début 2007. Cette affaire remonte à octobre 2005, date à laquelle des avis de crédits en devises de la BA s'effectuaient au service de rapatriement de la Banque de l'agriculture et du développement rural, (BADR), au profit de cinq personnes, selon une source proche de cet établissement bancaire. “On recevait des avis de crédits dans des enveloppes sans bordereau et aucun accusé de réception n'était réceptionné pour ces enveloppes qui représentaient des sommes colossales”, a révélé, hier, à Liberté M. Chaouch, chef de service par intérim de la BADR.
En fait, ces avis de crédits comportent le nom de la personne, le numéro de compte, la nature de l'opération et, enfin, le total du crédit demandé. Ils sont signés par trois responsables dont le directeur central de la BA. La saisie de ces documents s'effectue sur des avis de crédits liaison siège de la Badr, signés par deux responsables dont M. Chaouch et un autre responsable de la Badr. Une fois l'enregistrement de ces dossiers achevé, le virement de la somme au demandeur est permis. “Pour chaque opération exécutée, des extraits de compte de la transaction sont envoyés par la BA pour la Badr”, a expliqué M. Chaouch. Cependant, un problème s'était posé à la Badr lorsque la Banque d'Algérie avait décidé de bloquer la transmission des extraits de comptes durant dix-huit mois, soit de fin 2005 à septembre 2006. “Nous avons effectué un total de 22 opérations d'avis de crédits qui représentent la somme de 500 000 euros pour ces personnes. En fait, 4 en 2005 et 18 en 2006”, a-t-il ajouté. Dès la réception des extraits de compte en 2007, la Badr s'étonnait de ne pas recevoir ceux de ces opérations. “En cette année, nous avions effectué les 4 dernières opérations qui ont coûté la somme de 200 000 euros. Et les extraits n'étaient toujours pas transmis dans nos données”, a-t-il dit. Le responsable était blasé de ne pas voir les extraits arriver, donc il fait appel à la Banque d'Algérie. “Ces personnes sont installées en France, ce sont des nôtres (Algériens)”, m'ont-ils répondu. Mais M. Chaouch n'était pas rassuré à l'idée de ne pas recevoir ces documents et décide de se rendre sur place. “J'ai rencontré le directeur central, qui a vite reconnu sa signature sur l'avis de crédits. Il a demandé à sa collaboratrice de vérifier sur l'ordinateur et la stupéfaction est qu'aucune de ces personnes ne répondait sur les fichiers”, a-t-il raconté. “Dans la minute même, j'ai contacté les quatre agences de la Badr pour bloquer ces comptes”, a-t-il précisé. Il s'est avéré par la suite que ces avis de crédits étaient scannés et le signataire principal figurait sur 22 opérations. À partir de ce moment-là, l'enquête est enclenchée. “N'importe quelle personne aurait pu changer les enveloppes, mettre les avis scannés. Il peut y avoir connivence entre les deux banques ou de la BA”, a-t-il ajouté. Mais la situation a pris une autre ampleur, le 23 avril 2009, quand huit personnes de la Badr, dont M. Chaouch, M. Menser, jeune stagiaire à l'époque comme agent de saisie, et six autres responsables (deuxième signataire) de l'avis de crédits liaison siège de la Badr sont convoqués au commissariat. “Nous avions subi un interrogatoire, mais les gens de la BA n'étaient pas présents même pas le signataire principal”, s'est insurgé M. Chaouch. Depuis le 23 décembre dernier, les huit accusés sont sous contrôle judiciaire. “Le procureur a fait un recours le 29 dernier pour une audience à la chambre d'accusation du tribunal du Ruisseau pour le 6 janvier”, a-t-il déclaré avec étonnement. “Seul M. Menser a reçu sa convocation le 10 et à cet instant, quatre sont sous mandat de dépôt et les quatre derniers sous contrôle judiciaire en attendant l'instruction du juge”, a-t-il dit. Le plus étonnant dans cette affaire est que les personnes concernées de la BA se retrouvent partie civile et les fonctionnaires qui n'ont fait que leur travail et qui ont découvert le crime se retrouvent sur le banc des accusés.


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