Centre universitaire de Bouira Journées de protestation des professeurs Les professeurs du centre universitaire Akli Mohand Oulhadj de Bouira ont organisé hier une journée de protestation marquée par un sit-in devant le bloc administratif. Par ce geste, ils veulent attirer l'attention des responsables sur leurs problèmes socio-professionnels. Une plateforme de revendications a été placardée à l'entrée du centre. Elle comporte 10 points. Le payement des salaires vient en tête. Ils dénoncent les retards répétés dans le payement des mensualités. Les œuvres sociales viennent en deuxième position. Les professeurs réclament la redynamisation des travaux de la commission des œuvres sociales, sachant que les membres de la 1ère commission avaient démissionné en bloc. Abordant le volet indemnitaire, les contestataires revendiquent une prime d'études dès l'inscription en doctorat, sans se référer aux critères appliqués actuellement pour son octroi. D'ailleurs, ils exigent l'affichage du nombre de bourses dont a bénéficié le centre pour plus de transparence. Le logement reste l'une des revendications primordiales. Ainsi ils exigent l'affichage des PV sanctionnant les travaux de la commission de logement. Selon les protestataires, la section syndicale trouve d'énormes difficultés dans la transmission des correspondances vers l'administration et de ce fait des facilités doivent être accordées afin d'informer l'administration des revendications des enseignants. D'ailleurs, ils interpellent l'administration pour faire participer les représentants des enseignants dans les affaires les concernant. Selon les protestataires, le bras de fer ne fait que commencer. Une AG est prévue dimanche prochain afin de décider d'une grève générale illimitée et ce jusqu'à satisfaction totale des revendications. Certains n'excluent pas le recours à la rue si l'administration s'entête. A. DEBBACHE MAÂTKAS Quand la protestation porte ses fruits Auteur de deux actions de protestation tout récemment et en l'espace de seulement quelque temps, le village de Bouhamdoune (Maatkas) voit enfin ses doléances prises en compte, du moins partiellement. En effet, après avoir pu obtenir une relative réfection du réseau d'AEP avec des conduites en PHD, et cela à l'issue de la décision d'une première action de rue qui s'est matérialisée par le blocage du CW147 pendant toute une journée, le chemin menant au lycée technique et jouxtant le même village vient d'être retapé à neuf et bitumé en tapis par une entreprise dépêchée sur les lieux. Cette nouvelle réalisation n'a pu avoir lieu que grâce à une deuxième action qui a consisté en la fermeture du même chemin, objet du revêtement, le long d'une autre journée, privant ainsi les élèves de cet établissement d'une journée d'étude. Les promesses non tenues la première fois, lors de la réunion des représentants des villageois avec les diverses autorités, semblent, cette fois, sur la voie d'être concrétisées. Pour rappel, l'APC s'est lavée de tout soupçon par rapport au retard dans la réalisation des travaux promis, soutenant que c'était aux autorités de wilaya en charge du secteur que la responsabilité incombait, du fait que les projets en question étaient inscrits dans le cadre du PSD (programme sectoriel de développement). R. A.