Le problème du foncier industriel ne se pose pas au niveau de la quasi-totalité des zones et que des lots de terrain délimités et situés à proximité des commodités nécessaires attendent toujours d'être occupés par des investissements. Considérée comme élément déterminant dans le processus de création de nouvelles activités, le foncier demeure aujourd'hui encore une préoccupation pour les initiateurs de projets et parfois même pour les collectivités pour réaliser des équipements publics. Même s'il faut nuancer le constat, il y a tout lieu d'indiquer qu'en dépit des encouragements et des avantages fiscaux et financiers consentis en leur faveur, les promoteurs ne se bousculent pas au portillon, d'autant que parmi les bénéficiaires de décisions d'agrément, nombreux sont ceux qui n'ont encore rien entrepris pour réaliser leurs investissements. C'est du moins ce qui ressort de la lecture du rapport des services de la direction des domaines, présenté à l'occasion de la tenue de la dernière session de l'APW, et faisant état du lancement, à des rythmes divers, de 12 projets sur un nombre de 24 projets agréés par le Calpi. Mais cela ne doit pas conduire à la conclusion que la wilaya de Médéa n'est pas attractive, d'autant que des facilitations sont offertes en matière d'acquisition de terrains d'assiette en direction des porteurs de projets. En effet, le rapport évoqué plus haut montre que la wilaya compte 4 zones industrielles d'une superficie de 263 ha où sont implantés des projets publics et privés d'envergure régionale, et des dizaines de zones d'activité à travers les communes.En d'autres termes, le problème du foncier industriel ne se pose pas au niveau de la quasi-totalité des zones et des lots de terrain délimités et situés à proximité des commodités nécessaires (eau, électricité, téléphone, accès… ) attendent toujours d'être occupés par des investissements. Cependant, la localisation de certains projets publics inscrits dans le cadre des programmes de développement n'a pas manqué de faire l'objet de remarques de la part des élus qui ont fait cas de quelques choix de terrains d'assiette dans certains endroits situés dans les communes de Béni-Slimane et Souagui à haut rendement agricole. Pour que désormais l'avancée du béton ne stérilise encore d'autres terres à haut potentiel, il est demandé aux autorités de faire respecter le critère relatif à la préservation des terres agricoles, en ne puisant que sur les terres en pente et sur les terres situées dans les piémonts pour l'implantation des nouveaux projets. En outre, des poches foncières urbanisables d'une superficie de plus de 100 ha ont été délimitées à l'effet de recevoir divers projets, dont 8 400 logements sociaux en sus des logements participatifs et des équipements publics. Les services de la direction des domaines, lit-on dans le même rapport, ont aussi procédé au traitement de 36 146 actes d'attribution pour la réalisation de logements ruraux, facilitant de la sorte le retour et la stabilisation des populations concernées dans leur milieu.