Depuis longtemps attendue aussi bien par les commerçants ambulants que par ceux tenant boutique donc assujettis à impôts, une nouvelle réglementation est en phase de préparation au niveau de l'APC de la ville. Elle devra inciter les commerçants qui utilisent les aires publiques à s'acquitter d'une patente. Dans ce contexte, la nouvelle réglementation en mouture prévoit l'acquittement par les commerçants des frais de location des endroits strictement destinés au commerce. Selon notre source, la tarification non encore arrêtée pourrait se situer entre 30 et 40 dinars par jour. Ainsi, les tergiversations entretenues autour de cette question sont désormais aplanies, apprend-on d'une source proche de la CCCO (commission de la circulation de la commune d'Oran). Cette mesure tend effectivement à mieux rentabiliser les espaces municipaux qui sont souvent exploités par des petites bandes organisées. Les emplacements des marchés et les aires de stationnement seront de ce fait payants. La prochaine session de l'APC se penchera sur une délibération qui aura toutes les faveurs des élus, ajoute-t-on de même source. Cette initiative qui était pratiquée durant les années 1960 et 1970, refait surface. Nous apprenons qu'une plate-forme d'exploitation est en phase de gestation au niveau de la CCCO. Des méthodes de rentabilisation rigoureuse verront le jour. “La commune aura beaucoup à gagner sur les plans d'engrangement des recettes et sur celui de la résorption du chômage”, affirme-t-on. Dans ce contexte, des dispositions sont d'ores et déjà opérationnelles. Elles toucheront les marchés populaires de Sidi Okba et de la Bastille. Toute une batterie de textes perfectibles est actuellement étudiée par la commission qui devra positivement se prononcer. Une opération de recensement des commerçants utilisant les espaces publiques a été lancée. Les agents recenseurs veilleront également à expliquer les nouvelles modalités de la nouvelle réglementation. Une autre mesure et non des moindres concerne l'interdiction de stationnement au niveau des rues Larbi Ben M'hidi, Emir Abdelkader, Mohamed Khemisti, Mohamed Boudiaf et Hamou Mokhtar. Par ailleurs, la CCCO inscrit dans son agenda l'éradication des parkings sauvages qui poussent comme des champignons. Pas moins de 200 parkings illégalement exploités constituent la plaie urbaine d'Oran. Les responsables locaux qui restent partagés quant à leur régulation selon des moyens payants, sont divisés sur la façon d'opérer. Il s'agit entre autres de trouver des canevas à même d'exploiter un créneau porteur. La régulation de ces parkings selon des procédés (respect des cahiers des charges, contrats de bail, location…) administratifs gagnerait doublement à engranger de l'argent frais au profit de la commune et à résorber un tant soit peu le chômage.