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Vers la résiliation du contrat avec la Marseillaise des Eaux
Gestion de l'eau potable à Constantine
Publié dans Liberté le 03 - 02 - 2010

Le gouvernement algérien, par le truchement du conseil d'administration de la Seaco, Société de gestion des eaux et de l'assainissement de Constantine, vient de mettre en demeure la Marseillaise des Eaux. Cette dernière aurait causé de graves préjudices aux intérêts algériens par le non-respect de ses engagements dans le cadre du contrat de management qui la lie à cette société algérienne qui a vu le jour, il y a juste une année, et dont le bailleur de fonds n'est autre que l'Etat algérien. Le portefeuille de ce dernier est représenté au conseil d'administration par l'ADE (trois unités de l'Algérienne des Eaux) et de l'ONA (Office national de l'assainissement). En effet, au terme d'une résolution du conseil d'administration de la Seaco datant du mois de janvier écoulé, il est reproché à la Marseillaise des Eaux une série de griefs. Dans le volet plan de développement, il est question, selon le conseil d'administration de la Seaco, de retards dans la sectorisation du réseau de distribution, de comptage, de recherche et de réduction de fuites dans le système d'adduction. Dans le volet travaux en cours, les dirigeants de la Seaco constatent des retards dans l'établissement d'une cartothèque détaillée des réseaux et installations d'AEP et d'assainissement ainsi que du fichier des abonnés. Dans le volet formation, il est reproché à la Marseillaise des Eaux un bilan négatif par rapport à ses obligations contractuelles. Pour rappel, les accusations portées par la partie algérienne à la société française ne datent pas de cette énième réunion du conseil d'administration. Durant le quatrième trimestre 2009, une série de mises en demeure ont été adressées à la partie française. Le 11 novembre dernier, une rencontre s'est tenue à Constantine entre, d'une part, le wali de Constantine, les responsables de la Seaco et le secrétaire général du ministère des Ressources hydriques, côté algérien et, d'autre part, le président de la société des eaux de Marseille, côté français. Ce qui semble irriter davantage les responsables algériens, c'est, selon leurs propos, la non-prise en considération de ces réserves. Ainsi, si la situation n'est pas débloquée dans les prochaines semaines, il sera procédé à la résiliation du contrat qui relie les deux parties, au plus tard le 31 mars de l'année en cours. Commencera alors une autre bataille devant les différents organes d'arbitrage, voire les différentes juridictions compétentes. Toutefois, il ne s'agit ici que du point de vue de la partie algérienne. En effet, il n'est pas facile d'admettre qu'une entité, aussi renommée et maîtrisant son métier comme la Marseillaise de Eaux, qui reste une référence mondiale en matière de gestion des eaux et de l'assainissement, ait fauté par le seul péché de l'incompétence.
Il existe certainement une autre version que défendra, le moment venu, la partie française. Il est à rappeler que la gestion des eaux en Algérie est du domaine étatique. Dans ce cas de figure, et afin de bénéficier de l'expertise des partenaires étrangers sans toucher à la configuration du capital social de l'entité publique, la formule du contrat de management a été retenue. Elle est censée concilier le caractère public des fonds et la modernisation de la gestion. Constantine est l'une des régions-pilotes retenues dans ce schéma où tout s'articule autour d'une société mixte (Seaco) et un contrat de management (Seaco-Marseillaise des Eaux). La Marseillaise des Eaux est censée apporter le know how qui fait défaut en Algérie à cause d'une gestion administrative d'un produit cher, rare et stratégique. En Algérie, ce genre de schémas a été déjà expérimenté dans les années 1980 dans le secteur des hydrocarbures et, à un degré moindre, dans celui de l'hôtellerie (cas du Sofitel d'Alger). Alors, est-ce que la Marseillaise des Eaux a fauté comme le soutient la partie algérienne ? Est-ce que la faute se situe en amont de tout le projet, soit au niveau des conditions de mise en place de cette gestion ? Enfin, est-ce que c'est l'environnement des affaires, souvent hostile en Algérie en général, qui a étouffé cette expérience ? Seul le point de vue des dirigeants de la Marseillaise des Eaux est à même de donner à l'opinion publique tous les éléments d'appréciation s'il y a, bien sûr, une autre version des faits.

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