Cela fait une année, jour pour jour, que notre frère, ami et collègue Nabil Lalmi nous a quittés à jamais. Son benjamin Akram a été tué dans le même accident. Un chauffard les a tués. Pour lui rendre hommage, notre confrère El Watan a organisé la commémoration du premier anniversaire de leur décès, la première journée Nabil Lalmi, consacrée aux accidents de la circulation, sous le haut patronage du wali de Sétif, et en présence du directeur d'El Watan, Omar Belhouchet. L'anniversaire a été l'occasion de rendre un vibrant et pathétique hommage à notre confrère Nabil. Tous les intervenants ont été unanimes pour dire que Nabil était juste, altruiste et honnête. Nabil a toujours été l'exemple parfait du journaliste de proximité. Nabil a fait de la défense des enfants malades, afin de faire entendre la petite voix des IMC, des opprimés et autres franges de notre société, sa priorité. Il leur a consacré beaucoup de temps et d'espace. En trois ans, Nabil, qui alimentait régulièrement “Sétif- info”, la page consacrée par El Watan à Sétif, a ouvert ses oreilles à toutes les personnes qui l'ont sollicité parfois. Il leur a ouvert même son cœur et leur réservait une place dans la page qu'il animait avec brio. En servant les autres, il avait le don de s'oublier, d'oublier sa propre personne. Son amour du métier, qu'il exerçait en parallèle avec un autre métier aussi noble que le journalisme, à savoir l'enseignement du français, son professionnalisme et sa rigueur lui ont permis d'occuper en peu de temps une place parmi ses aînés. L'humanisme et le don de soi de Nabil sont illustrés par sa participation à la création de plusieurs associations dont la dernière, Bel Horizon, pour la promotion des langues. Ses sphères d'intérêt étaient la variété de l'existence, la justice, la politique et la santé. La culture, la musique, le théâtre, le cinéma et l'art étaient sa grande passion. Nabil faisait partie de ceux qui ont apporté rigueur, crédibilité et noblesse à la profession de journaliste. Même s'il n'a pas exercé longtemps, la presse à Sétif lui doit beaucoup.