Des agressions, notamment de la gent féminine, véritable caviar pour les malfaiteurs, sont signalées à l'intérieur même des enceintes universitaires, à l'image de celle de Sidi-Amar. Décidément, Annaba que certains nostalgiques continuent toujours de qualifier de “la Coquette”, semblent, en matière de sécurité, livrée à elle-même et se trouve, aujourd'hui plus que jamais, sous l'emprise de groupes de malfrats, dignes de “sectes”, et lesquels ne reculent devant rien pour atteindre leurs objectifs pourris et sordides. Du côté de la rue, la situation sécuritaire est jugée grave et inquiétante. Il ne se passe pas un jour sans que l'on signale des atteintes aux personnes et aux biens. Sans compter le bilan de la Gendarmerie nationale qui serait des plus édifiants et effrayants: pour le seul mois de janvier dernier, la police avait traité plus de 1 000 affaires liées à la criminalité, dans lesquelles sont impliquées quelque 381 personnes, dont 83 individus ont été placés sous mandat de dépôt, soit 3 incarcérations par jour. Autrement dit, Annaba connaît une augmentation inquiétante en matière de criminalité. Plus grave, cette recrudescence n'a pas épargné, malheureusement, les cités universitaires de Annaba. Aujourd'hui des agressions, notamment de la gent féminine, véritable caviar pour les malfaiteurs, sont signalées à l'intérieur même des enceintes universitaires, à l'image de celle de Sidi Amar, où un climat qualifié par des étudiants de “terreur” règne en maître depuis déjà un certain temps. Dernièrement, trois malheureuses étudiantes ont payé les frais du laisser-aller et laisser-faire des agents censés assurer la sécurité. Sur les trois cas, seul un voleur a été arrêté par les étudiants eux-mêmes et livrés aux agents de sécurité, qui l'ont, selon des témoins oculaires, sauvagement corrigé. “Les malfrats accèdent plus facilement au campus que des étudiants”, affirment des étudiants qui pointent en la circonstance un doigt accusateur en direction des agents de sécurité en charge de la surveillance des entrées des cités universitaires. “Personne des étudiants ne comprend ici quelque chose. Nous qui, pourtant en possession de badges, on est souvent harcelés et fouillés comme de vulgaires bandits, alors que les véritables canailles semblent avoir pignon sur rue au niveau des différents accès de l'université. Sincèrement, il y a urgence et les pouvoirs publics doivent mettre rapidement un terme à cette situation, qui risque de générer des répercutions dangereuses sur la société en général”, ont tenu à expliquer des étudiants très en colère. Donc, l'alarme est bien donnée…