Dans l'objectif de consolider la stratégie de l'université en matière d'ouverture sur l'environnement, le centre universitaire Yahia-Farès et la société Kahrif ont conclu une convention de coopération dans le domaine de la formation appliquée en électrotechnique. Ce qui amènera le directeur du centre universitaire à déclarer que “ce genre de coopération donnera à la formation dispensée par l'université une meilleure emprise sur la réalité du terrain”. L'expérience a pu être concrétisée grâce à la volonté d'une enseignante de l'institut de technologie qui a fait la proposition à la société Kahrif en vue de l'instauration de liens de coopération dont la finalité est de favoriser l'immersion de l'étudiant dans le milieu professionnel. “Nous sommes tout ouïe pour répondre au souci de l'université et apporter notre soutien en ce qui concerne l'étendue de l'activité de la société, spécialisée dans la réalisation des programmes d'électrification rurale, mais pas seulement puisqu'elle a pu élargir son éventail à d'autres domaines en rapport avec le transport et la distribution de l'énergie électrique”, dira M. Mehadjeb, directeur général de Kahrif. Aussi, les étudiants en électrotechnique bénéficieront désormais d'un encadrement technique de la société Kahrif pour la réalisation de certains travaux, de stages et de projets de fin d'études. L'apport de la société portera également sur le volet relatif à la recherche scientifique quant à la proposition de certains axes et de l'utilisation des moyens communs par le centre universitaire. Outre que la démarche sera suivie par des conventions qui seront signées entre les instituts et d'autres organismes économiques, de nouvelles spécialités seront créées à la rentrée dont celle préparant à l'obtention d'une licence professionnelle. L'on annonce également que toutes les conditions sont réunies pour promouvoir le centre universitaire Yahia-Farès au rang d'université, sachant aussi que le dossier a déjà été déposé au niveau du gouvernement. M. EL BEY