La salle Atlas était archicomble, pleine comme un œuf. Elle a connu, hier après-midi, l'ambiance des grands jours. Lounis Aït Menguellet a drainé, comme à l'accoutumée, la grande foule. Il a rassemblé, l'espace de deux heures, plusieurs générations de ses admirateurs, du grand-père au petit-fils. Un beau spectacle que celui de voir une vieille dame et sa petite-fille reprendre en chœur les œuvres du chanteur. Des familles entières ont fait de longs déplacements pour assister à l'unique concert du chanteur programmé depuis environ 8 ans à Alger. C'est son fils Djaffer, artiste plein de talent qui a donné le “la” en interprétant, à la flûte, un morceau de musique. Son père, Lounis, accueilli avec des applaudissements nourris à son entrée sur scène, a enchaîné en interprétant “Tajra ilili” (laurier rose), suivie par neuf autres chansons, dont la JSK, la chanson fétiche des supporters de l'équipe de Kabylie des années 70 et 80. Aït Menguellet a consacré la première partie du concert à ses premières chansons, celles avec lesquelles il avait débuté dans le monde artistique, il y a une quarantaine d'années, telles que A tviv dawiyi composée par Kamel Hamadi. La petite piste séparant la scène de la salle a été envahie à plusieurs reprises par les spectateurs et les spectatrices. La deuxième partie était dédiée aux chansons à textes. Un vrai régal.