Au moment où l'état- civil est envahi par des prénoms étrangers de divers pays comme la Russie, la Turquie, le Pakistan, l'Afghanistan ou l'Iran, les prénoms d'origine berbère sont toujours frappés d'ostracisme. C'est le cas de deux bambins nés en 2000 à Aïn Touta, dans la région de Batna, qui n'ont toujours pas été inscrits à la mairie juste parce qu'ils portent des prénoms berbères : Gaya et Micipsa. Par la faute d'administrateurs zélés, ces deux enfants sont toujours des clandestins dans leur propre pays.