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La plaie sociale
URBANISME
Publié dans Liberté le 01 - 03 - 2010

Un arsenal juridique sans précédent produit par les institutions en charge de ce problème, impliquant l'habitat, l'environnement, l'intérieur et les collectivités locales, la justice, n'est pas arrivé à bout de ce phénomène. À l'évidence, les causes profondes ne relèvent pas seulement du cadre juridique. La dimension sociologique, économique, culturelle et politique est à prendre en considération dans l'approche rationnelle de cette “plaie sociale”.
Au-delà des efforts colossaux de construction de logements que peu de pays comme l'Algérie ont engagés pour répondre aux besoins croissants d'une population à 70% de moins de 30 ans, se pose la question de l'application des lois régissant le cadre bâti et de l'équité dans la répartition du patrimoine public immobilier national. Il y va de la crédibilité, de l'autorité et de la capacité de la puissance publique à gérer une des questions les plus complexes qui touche à l'équilibre social.
Pour ne se limiter qu'aux aspects réglementaires, tout le monde s'accorde à dire que les conditions de délivrance du permis de construire, du certificat de conformité des constructions achevées, et l'obligation faite aux citoyens de finir ces constructions constituent des facteurs qui bloquent l'amélioration du cadre bâti. Ce blocage serait dû, d'une part, aux lenteurs bureaucratiques de délivrance de ces précieux documents et, d'autre part, aux contraintes financières que rencontrent ces mêmes citoyens pour achever leurs constructions. Il est vrai que l'on oublie souvent que la gestion des communes par l'ex-parti dissous, dans les années 90, a compliqué davantage le problème. Pour élargir sa base militante, des milliers de lots de terrain ont été distribués à des citoyens, sans études de viabilisation, sans permis de construire, sans actes de propriété…
Ces terrains ont le plus souvent servi à ériger soit des logements précaires, soit des commerces informels de façon anarchique et sans délimitation du cadre bâti.
Par ailleurs, l'afflux considérable vers les grands centres urbains de citoyens fuyant le terrorisme a eu pour conséquences l'amplification de l'habitat précaire (8% du parc national, selon certains experts), la constitution de pôles marginaux favorisant l'irruption de fléaux sociaux tels que la délinquance du fait de la promiscuité… Les conditions économiques de la décennie noire, avec notamment un taux de chômage endémique, ont également contribué à accélérer le flux migratoire vers les villes et ont fini par achever le triste tableau que nous offre le tissu urbain de la majorité de nos grandes villes aujourd'hui.
La loi numéro 08-15 du 20 juillet 2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et de leur achèvement accorde un délai de cinq ans aux constructeurs particuliers d'achever leurs demeures et de se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation.
En vérité, il s'agit d'opérations de régularisation, mais le mal n'est-il pas déjà fait ?
En revanche, ce qui semble rassurant, et que tout le monde constate, c'est la nette amélioration de l'esthétique et du cadre de vie des nouveaux sites construits par les pouvoirs publics, notamment dans les régions où l'assiette foncière ne pose pas de problèmes.
La rigueur dans le respect des nouvelles règles de l'urbanisme doit être de mise et la loi doit être au-dessus de tous.


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