Le président Bouteflika n'a pas dérogé à la règle, en honorant de sa présence la célébration de la Journée mondiale de la femme. Après avoir fait l'impasse sur le double anniversaire du 24 février, en se contentant d'adresser un message aux travailleurs, le chef de l'Etat s'est contenté hier, à l'hôtel El-Aurassi, de prendre part au déjeuner offert en l'honneur des femmes, non sans avoir adressé un message, la veille pour marquer l'événement. Le président Bouteflika avait annoncé, dans son message aux femmes algériennes, avoir décidé “d'augmenter le pourcentage des femmes au Conseil de la nation et entamé l'application de l'article 31 bis de la Constitution qui prévoit l'élargissement de la participation politique de la femme dans les assemblées élues”. “C'est avec la même détermination que nous nous attelons à l'élaboration de l'assise juridique dédiée à la création d'un centre national d'études, d'information et de documentation sur la famille, la femme et l'enfance”, a-t-il ajouté. Entouré de Mmes Drif-Bitat, Nouara Djâafar et Leïla Tayeb, ainsi que quelques sportives, le président a assisté au récital andalou exécuté par Rym Hakiki. La célébration de la Journée mondiale a été marquée, cette année, par la distinction de deux femmes journalistes : Nâama Abbas, directrice générale du quotidien Horizons, et Hadda Hazem, directrice gérante du quotidien El-Fadjr. C'est Nouara Sâadia Djâafar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, qui s'est chargée de leur remettre les distinctions. Une fois n'est pas coutume, tous les membres du gouvernement étaient accompagnés de leurs épouses, et hormis Mourad Medelci, le chef de la diplomatie, les autres ministres ont tout fait pour éviter la presse, notamment le ministre de l'Intérieur très sollicité par les journalistes.