Trésor public de Mila Les travailleurs de nouveau en grève Après la fin de non-recevoir affichée par la tutelle à l'égard de leurs revendications proclamées lors de leur grève du début du mois de février passé, les employés du Trésor public de Mila sont revenus, hier, à la charge. Cette fois, le débrayage décrété est d'une durée de trois jours, soit du 8 au 10 mars. Selon les termes du préavis de grève rendu public dimanche dernier, le syndicat de ladite institution revendique le départ du trésorier accusé de mauvaise gestion, de comportement irresponsable à l'égard des employés et d'incompétence professionnelle. K. Bouabdellah Transport, gaz et eau Protestations à Sétif et El-Tarf À El-Tarf, la circulation automobile entre les localités d'Aïn Assel et El-Kala a été coupée à la circulation pendant de longues heures par une centaine de jeunes gens en colère. Le groupe de manifestants, qui entendait ainsi protester contre le manque de moyens de transport dont souffrent leurs communes, a investi les lieux dès 7 heures du matin. La route est restée coupée jusqu'aux environs de midi. Durant la même journée, à Sétif, les habitants d'Ouled Khabab, dans la commune de Bougaâ, ont protesté en bloquant la RN75 avec des herses et en brûlant des pneus pour revendiquer le raccordement de leur localité au gaz naturel, ainsi que la réhabilitation de la route dont l'état est jugé catastrophique. Ils ont demandé l'approvisionnement des cités du sud de la localité en eau potable. Le déplacement de la décharge publique, actuellement près du cimetière, a été un autre point soulevé par les protestataires qui disent ne demander que le respect des morts qui y reposent. Le chef de daïra s'est déplacé pour écouter les mécontents. Tahar B./Faouzi S. STATIONS D'ESSENCE À AïN OULMÈNE Le parcours du combattant des automobilistes sétifiens Les automobilistes et les transporteurs d'Aïn Oulmène, l'une des plus grandes agglomérations de la wilaya de Sétif, souffrent du manque d'essence sans plomb et de GPL au niveau des stations d'essence de la ville. Contrairement à d'autres chefs-lieux de daïra, Aïn Oulmène ne dispose que de trois stations d'essence. Même la station de Naftal, partiellement fermée depuis plus d'une année pour travaux de réhabilitation et de relookage, ne vend que du gasoil et du gaz butane. Pour s'approvisionner en sans plomb, des automobilistes se rendent à la ville de Sétif, située à 33 kilomètres du chef-lieu de daïra. F. SENOUSSAOUI Cadre de vie à Collo Les plaintes des habitants de Téléza Les habitants de la plaine de Téléza, à double vocation agricole et touristique, ne décolèrent pas contre ce qu'ils qualifient de marginalisation de leur zone par les responsables locaux. Les habitants se plaignent, entre autres, de l'état des routes, celui de l'assainissement des eaux usées et pluviales et du cadre de vie général. Téléza, une zone plus qu'un quartier, est située à 5 km de la ville de Collo, sur la route de Skikda. Elle est réputée pour sa plage qui abrite l'essentiel de l'offre touristique locale, quelle soit hard, à travers les infrastructures d'accueil, ou soft, à l'image de sa plage longue de 7 kilomètres. Téléza, c'est aussi la plaine qui couvre 99% des besoins locaux en produits agricoles et participe au moins à hauteur de 30% dans l'alimentation du marché de la région est du pays, notamment en produits sous serre. Mourad KEZZAR Fellahs et producteurs de lait À Constantine Menace sur la rentabilité et la pérennité La situation est peu reluisante dans le secteur de l'agriculture à Constantine, selon les fellahs de la région. À travers leur union locale, ils viennent, le week-end dernier, de tirer la sonnette d'alarme. Près de 50% des fellahs de Constantine n'ont toujours pas reçu les engrais nécessaires à la culture de leurs terres. La situation est chaotique du fait que, passé le 15 mars prochain, l'utilisation des engrais devient caduque. Cette précarité touche aussi les producteurs de lait. Ces derniers n'ont pas touché leurs dûs de l'Onil depuis 8 mois. Mourad Kezzar