“Les importations prévues pour le mois de Ramadhan seront d'appoint très modeste, comparées au volume de production existant. Elles ne concerneront que quelques produits.” C'est ce qu'a déclaré hier M. Amar Assabah, directeur de régulation et de la production au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, sur les ondes de la Chaîne III. Ainsi, commente-t-il, ce n'est pas cela qui déstabilisera la balance commerciale et perturbera la production nationale. Car ces opérations s'effectueront selon les besoins du pays qui sont déjà connus. À l'image des viandes rouges, dont la demande nationale est évaluée entre 300 000/320 000 tonnes annuellement. Les importations seront très modestes par rapport à ces besoins-là. Interrogé sur les prix de certains produits tels que la pomme de terre à 50 à DA/kg, l'oignon à 100 DA/kg, le directeur central au ministère répondra : “Les prix de la pomme de terre sont à 30 DA, et je l'ai observé sur l'ensemble du territoire national. L'oignon est à 80 DA, c'est l'oignon sec, faut-il le préciser, et ce n'est pas la période. Et nous sommes en train de consommer sur le stock constitué. L'oignon vert se vend à 40 DA”. La production des maraîchers a atteint globalement environ 60 millions de quintaux. Avec 25 millions de quintaux produits, la pomme de terre enregistre une hausse de 30% par rapport à l'année dernière. La datte a dépassé les 6,5 millions de quintaux, en augmentation de 8% par rapport à l'année dernière, alors que la production de l'huile d'olive a été évaluée à plus de 1 million de quintaux. “Nous avons une saison qui se présente bien. En ce qui concerne les conditions techniques, elles sont nettement meilleures que l'année dernière notamment en termes de la qualité de la semence, le travail du sol, l'apport des fertilisants…”. Ceci n'a été possible que grâce aux pluies qui, selon ce responsable, interviennent au bon moment. Les dernières quantités enregistrées sont estimées entre 30 à 50 millimètres, suivant les régions. Pour cette campagne céréalière, il a été emblavé 3,3 millions hectares, 2% de plus par rapport à l'année dernière. Elles ont profité davantage aux blés puisque le secteur a enregistré une stabilité de la superficie de l'orge.