Aïn Beïda fait face au cumul des besoins nécessitant un rythme accéléré des réalisations de projets pour arriver à satisfaire, à échéance, une demande sans cesse croissante et pressante. Le premier chantier est celui de l'agriculture irriguée. La daïra, avec ses trois fermes-pilotes, une située à Zorg et deux à Berriche, a enregistré l'an passé, outre de bons résultats en élevage ovin, des récoltes record en céréaliculture. D'ailleurs, c'est de Berriche qu'a été lancée la campagne agricole 2010. Le manque de barrages, de retenues et de nappes phréatiques conditionne l'agriculture et grands sont les besoins en AEP. Ceux de Aïn Beïda sont couverts, actuellement, par deux points : le premier du barrage de Aïn Delia dans la wilaya de Souk-Ahras, le deuxième, une batterie de forages implantée à F'kirina. Des efforts ont été déployés pour la réparation du plus grand nombre de fuites afin d'améliorer le taux de déperdition sur le réseau. La commune de Zorg souffre de ce manque malgré l'action des pouvoirs publics traduite par la réalisation d'un forage à Aïn Beïda et d'un deuxième dans la commune de Tareguelt dans la wilaya de Souk-Ahras. L'eau, présente un jour sur deux, est un vrai problème pour les autorités locales. En effet, devant les nouveaux besoins, grandissants, en raison des innombrables chantiers, de nouveaux projets sont indispensables. En matière d'assainissement, les pouvoirs publics n'ont pas lésiné sur les moyens. Une station d'épuration, pour une bagatelle de 185 milliards de centimes, va régler le problème de pollution de la nappe ouest et, d'autre part, dégager au moins l'équivalent de 100 litres par seconde devant permettre l'exploitation du premier périmètre irrigué. Le second chantier est celui du secteur éducatif doté de 300 milliards de centimes d'investissements. Le must est le projet d'une annexe du lycée sportif national. S'agissant de jeunesse, sports et loisirs, un centre de regroupement des équipes nationales d'une superficie de 15 ha sera construit dans la forêt de Aïn Chedjra, commune de Zorg, l'ouverture des plis des offres d'études a été faite. Ce projet est accompagné par celui de la ZET (zone d'extension touristique) de 30 ha prévue également au parc de Aïn Chedjra. Les enveloppes financières allouées à l'amélioration urbaine, pour l'année 2009, ont dépassé les 80 milliards de centimes, du jamais vu à Aïn Beïda ! “Le rôle des APC s'est limité à la prise de possession des terrains, au morcellement, sans tenir compte de l'électricité, de l'eau, du gaz et de l'assainissement”, nous a déclaré le chef de daïra, Abdelouahab Touati. Récemment, 16 quartiers de la ville ont été pris en charge. Il s'agit d'El-Moustakbal 3, Essalem 3, El-Kahina 3, l'Aurès complément, Essanoubar, El-Hana, pour ne citer que ceux-là. Dans le même chapitre, on ajoute les travaux de viabilisation du POS A pour une première tranche de 80 milliards de centimes (AEP, assainissement, éclairage public), 4 milliards pour le nouvel évitement et 6 milliards pour le collecteur d'assainissement. Pour le dossier le plus sensible, le logement en l'occurrence, la daïra enregistre 18 000 demandes de logement avec comme programme en cours 1 500 LSP et 1 880 LSL dont 1780 sont implantés dans la commune de Aïn Beïda. La semaine prochaine, 500 logements vont être lancés alors que 530 seront distribués au courant de cette année.