Le Premier ministre israélien a déclaré avant de rencontrer Obama à la Maison-Blanche qu'Israël “a la droit de construire à Jérusalem-Est”, parce que la ville n'est pas une colonie de peuplement, mais “la capitale d'Israël”. Pour faire taire les cris d'Orphée de son hôte américain, Netanyahu s'est exprimé devant le comité des affaires publiques américano-israéliennes (Aipac), un groupe de pression favorable à l'Etat hébreu. Plus provocateur que jamais, il a promis aux lobbys juifs que les quartiers juifs de Jerusalem-Est resteraient compris dans le territoire israélien, quel que puisse être l'accord de paix qui sera négocié, parce qu'ils sont inextricables. Par conséquent, selon lui, les nouvelles constructions ne sont pas un obstacle à un tel accord. L'annonce de 1 600 nouveaux logements dans la Ville-Sainte a été vivement critiquée aux Etats-Unis, y compris par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton devant le même Aipac. L'extension de la présence juive dans cette partie de la ville revendiquée par les Palestiniens va à l'encontre des projets de règlement de l'administration Obama. Bras de fer ou coup d'épée dans l'eau ?