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Arzew au bord de l'asphyxie
ORAN
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2010

Selon un élu de la commune, une étude sur un nouvel itinéraire du transport public, la pose de ralentisseurs, ainsi que d'autres modifications sur l'interdiction de certaines voies a été préconisée et exécutée par la commission de transport de la commune dans l'attente de l'application totale d'un nouveau plan de circulation.
Elaboré en 2005 par l'entreprise du Métro d'Alger, le plan de circulation de la ville d'Arzew semble dépassé en ne répondant plus aux exigences de l'heure en raison de l'encombrement et de la saturation de la circulation urbaine.
La croissance du parc véhicule et l'intégration, de plus en plus, de l'importance du transport urbain ainsi que les fréquents passages de camions de gros tonnage restent en totale inadéquation avec les capacités de mobilité de la ville, créant une densification du trafic et une asphyxie de la circulation.
Ainsi, le trafic au centre-ville, notamment aux heures de pointe, devient infernal pour les automobilistes et les passagers en quête d'un salutaire transport public. Les longues files de véhicules génèrent des goulots d'étranglement et des bouchons qui bloquent pratiquement tous les axes stratégiques de la ville, plus particulièrement, les principales artères qui débouchent sur les cités limitrophes.
Les trois stations-service alimentant tous les véhicules de la ville, situées en plein centre de la ville, demeurent l'un des handicaps majeurs de blocage de la fluidité de la circulation en raison des longues files d'attente des véhicules pour être approvisionnés en carburant, surtout, à l'orée des fêtes et autres évènements nationaux.
Cette situation d'encombrement de la circulation urbaine, saturée par un flux incessant du fait de sa proximité de la zone industrielle et pétrochimique et d'un port de renommée mondiale, exprime, de manière formelle, l'inadéquation du plan de circulation actuel et appelle, dans les plus brefs délais, à une révision totale qui réponde aux attentes des citoyens. Il existe, selon les statistiques, plus de 450 unités de transport urbain collectif, en sus de 8 bus appartenant à un particulier, qui relient les cités limitrophes au centre-ville tout en couvrant et desservant les autres points de la commune. Seulement, tous ces moyens de transport restent insuffisants pour couvrir le flux important et quotidien d'une population estimée à plus de 100 000 habitants, sans prendre en compte, naturellement, les personnes véhiculées et de passage. Selon un élu de la commune, une étude sur un nouvel itinéraire du transport public, la pose de ralentisseurs ainsi que d'autres modifications sur l'interdiction de certaines voies a été préconisée et exécutée par la commission de transport de la commune, dans l'attente de l'application totale d'un nouveau plan de circulation.
Concernant la gare routière, une vraie verrue sur le visage de la ville, qui abrite plus de 200 moyens de transport desservant toutes les lignes extra muros, elle ne répond nullement aux normes d'hygiène, de sécurité et d'esthétique digne de la ville d'Arzew, appelée à être élevée au rang de wilaya déléguée.


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