À l'exception de quelques arrivages, irréguliers, de sardines, le marché aux poissons sis à proximité de la banque nationale de la ville est vide si ce n'est quelques casiers de poissons récoltés des lacs Mellah et Oubeira. Dans les rares occasions d'un arrivage de poissons dits “nobles”, les étals sont assez bien garnis mais se dégarnissent en peu de temps et tant pis pour les retardataires. Même scénario au marché couvert. Selon des poissonniers la mer ne contient plus de poissons à cause de pseudo-marins qui ont pris l'initiative de saccager une autre ressource aquatique le “corail” à l'aide des nombreuses croix d'André. Selon d'autres poissonniers, la marchandise se vend en mer quand elle n'est pas acheminée directement vers les restaurateurs des villes limitrophes. On image la situation d'ici quatre mois avec l'arrivée estivants. El Kala, ville balnéaire ayant la plus belle baie et une mer où pullule le poisson, accuse depuis deux à trois ans une inexplicable pénurie ce qui a, d'ailleurs, incité bon nombre de commerçants à se reconvertir dans la vente de poisson congelé. Et à voir la quantité de congélateurs qui existent un peu partout, c'est un créneau porteur.