Cinq jours après la grève de 24 heures observée par les commerçants de tissus et du prêt-à-porter du centre-ville d'Annaba contre la prolifération du marché informel, la police est toujours présente sur les artères concernées, en particulier la rue Ibn-Khaldoun (ex-Gambetta). Le jour du débrayage, dimanche, les centaines d'étals qui transformaient ce site en un véritable souk à ciel ouvert avaient disparu comme par enchantement. Lundi, les commerçants ont ouvert à nouveau sous la surveillance de centaines de policiers. Avant-hier, le dispositif s'est allégé et les rues concernées du centre-ville sont enfin débarrassées de ce fléau qui étouffait littéralement le centre urbain. Il faut ajouter que ce sont en particulier les commerçants de l'ex-Souk El-Hattab qui avait été détruit il y a quelques semaines par un grave incendie, qui s'étaient rabattus sur l'informel, accaparant non seulement les trottoirs, mais aussi une partie des rues, gênant considérablement la circulation piétonne et automobile.