Hommage à Taos Amrouche au CCA de Paris Un hommage sera rendu, le samedi 24 avril, à Taos Amrouche. Et pour ce témoignage prévu au Centre culturel algérien de Paris, les organisateurs ont concocté un programme à la hauteur de la chanteuse lyrique. L'hommage débute par la projection d'un film documentaire de Sadia Barèche. Le titre choisi par la réalisatrice a le mérite d'être clair : Sur les traces de Taos Amrouche. Et afin de rester dans le sillage de la poétesse, le public sera convié à la découverte de Taos en Provence et ce, à travers un vernissage ; les tableaux sont de Denise Barbaroux. Enfin, une conférence, intitulée simplement “Autour de Taos Amrouche”, clôturera cet hommage où pas moins de quatre intervenants sont annoncés : Denise Brahimi, universitaire et auteur du livre Taos Amrouche romancière (édition Joëlle Losfeld, 1995), parlera des romans de Taos Amrouche ; Djohar Ghersi, universitaire, abordera en sa qualité de psychanalyste une autre facette de la poétesse, son rapport à la terre, au territoire, au pays natal : “La quête du lieu chez Taos Amrouche”. Youcef Nacib, universitaire, connu pour ses travaux de recherche sur la tradition orale, a prévu une communication ayant pour thème “Les chants de T. A. et l'évolution de la question amazighe depuis sa disparition”. Et, en dernier, Hervé Sanson, chercheur sur les littératures maghrébines francophones et berbères, s'interrogera sur “Taos Amrouche, le texte hanté nous fait des scènes ou les passions”. Moussa Ouyougoute 8e édition du Salon du livre à Aïn Témouchent Pas moins de vint-quatre maisons d'édition, issues des régions du nord du pays, ont répondu à l'invitation de la direction de la Maison de la culture à l'occasion de cette huitième édition du Salon du livre, organisée par la wilaya d'Aïn Témouchent, et qui se déroulera jusqu'au 20 de ce mois d'avril. Un tel événement, qui coïncide avec la célébration du mois du Patrimoine, a eu un cachet significatif avec cet espoir d'inciter les gens à lire davantage. Ainsi, en dehors des ouvrages traditionnellement connus dans la plupart sont en langue arabe, exposés à travers les différents stands, il y a lieu de signaler quand même ce penchant pour le livre illustré destiné aux enfants qui occupe une place de choix dans cette édition et ce, contrairement aux éditions précédentes. Les éditeurs qui participent à ce salon ont voulu répondre positivement et appliquer à la lettre les recommandations de l'Unesco qui attache une grande importance et qui prête une attention particulière à l'enfant par l'incitation, entre autres, à la lecture. Espérons tout simplement que les prix affichés seront à la portée des petites bourses et que les jeunes lecteurs, en particulier les écoliers, pourront tirer profit de cette manifestation culturelle et garnir leur petite bibliothèque. M. Laradj