Tout au long de la journée du jeudi 15 avril, à l'Etablissement public hospitalier spécialisé en psychiatrie (EPHSP) Fernane-Hanafi d'Oued-Aïssi, à Tizi Ouzou, la schizophrénie a été le principal thème autour duquel des dizaines de professeurs et de jeunes spécialistes en psychiatrie, nationaux et étrangers, ont axé leurs communications. Cette manifestation en médecine est la 10e édition de la Journée internationale de psychiatrie, organisée conjointement par la DSP de Tizi Ouzou, avec d'éminents spécialistes et cadres exerçant, outre dans l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) Fernane-Hanafi, dans ceux de Drid-Hocine (Hussein Dey, Alger), de Frantz-Fanon (Blida), Errazi d'Annaba, du CHU Bab-El Oued (Alger), du service pédopsychiatrie de Garidi-II (Kouba, Alger), du CHU de Reims (France), d'un magistrat spécialiste de Tunisie, du professeur G. Ferrey d'Eaubonne (France), en plus de la participation de laboratoires de renommée mondiale, qui ont exposé et présenté, en cette occasion, quelques nouveautés de marques de produits ayant fourni leur preuve dans la thérapie pour cette maladie. Dans les allocutions de bienvenue à l'ensemble des participants, prononcées par MM. Chaguetemi et Moumni, respectivement directeur de la santé publique et des ressources humaines de Tizi Ouzou et du directeur général de l'EHS Fernane-Hanafi, du professeur Ziri, chef de service au sein de ce dernier établissement de la santé, ainsi que du professeur Ridouh, chef du service de l'EHS Frantz-Fanon (Blida), les laboratoires Sanofi Aventis, BMS, Saïdal, Janssen-Cilag, Hikma, Pfizer, Biovital, CPCM, Sandoz, Medicatech, Abdi Ibrahim, GSK, Biopharm, Eli Lilly, SUN, Merinal, ont été par ailleurs vivement remerciés pour leur grande contribution à l'organisation de cette édition. Répartie en quatre séances, entrecoupées de pause-café, de déjeuner et de discussion, cette journée, semblait, dans l'après-midi, insuffisante pour permettre aux dizaines de professeurs et de jeunes spécialistes de présenter exhaustivement leurs communications, et ce, malgré le temps limité imparti pour chaque intervenant. Dans la matinée, les professeurs A. Ziri (Algérie) et G. Ferrey (France), se sont relayés au pupitre pour développer le thème de “Suffit-il de déclarer sa schizophrénie pour devenir schizophrène ?”, suivi d'interventions sous des intitulés de “Facteurs de vulnérabilité de la schizophrénie : approche actuelle” (A. Ziri, A. Messaoudi, K. Saidène…), de “l'abord institutionnel du schizophrène, quels soins offerts ?” (O. Farah, Bouferrache, B. Ridouch), de “Schizophrénie et famille” (M. Tartar, du CHU de Reims, France), et de “les évènements de vie stressants dans la schizophrénie : évolution des idées” (H. Adja et M. Tedjiza, de Drid-Hocine, Alger). Dans l'après-midi, une dizaine d'autres communications aussi intéressantes les unes que les autres ont été présentées par Aït Menguellat (Lille, France), D. Boudebzatliba et B. Ridouh (EHS Frantz-Fanon, Blida), Y. Osmani (EHS Drid-Hocine, Alger), Ali Oussalah et B. Semaoune (HCA Alger). “L'enfant face à sa mort”, thème présenté par N. Bensaâdi-Ziri (CHU de Tizi Ouzou), a particulièrement ému l'assistance dans la salle des conférences pleine à craquer. La plupart des communications ont été suivies de remarques et de questions pertinentes, notamment de la part du Dr Mahfoud Boudarène, psychiatre et député. Une table ronde sur “la responsabilité médicale” a été également animée sous la présidence des professeurs Ridouh, S. Laidani, du Dr M. Mansouri, de M. Y. Moumni, avec la supervision du professeur A. Ziri, du Dr B. Boulassel et du Dr O. Toudert. La schizophrénie semble décidément préoccuper non seulement la médecine psychiatrique mais aussi les laboratoires de produits thérapeutiques en la matière aussi bien nationaux qu'étrangers.