C'est encore le flou sur l'ouverture de la conférence internationale sur le GNL prévue à Oran du 18 au 21 avril. Un nombre important de participants sont toujours bloqués dans les aéroports européens, américains et canadiens. Les derniers chiffres montrent que cette rencontre est jusqu'à présent très perturbée de par la fermeture des espaces aériens. Le P-DG de Sonatrach, Abdelhafid Feghouli, a indiqué hier, c'est-à-dire dimanche 18 avril, que seulement 700 délégués sont sur place à Oran. Un représentant d'une société canadienne a confié que les participants de cette compagnie ont abandonné la partie. Bloqués dans les aéroports canadiens, ils ont décidé de ne pas participer même si la situation se décante ce lundi. Anecdote : un responsable d'une compagnie britannique a fait 1 400 kilomètres pour rejoindre Oran. Il était à Londres. Il a dû rallier Marseille puis un vol vers Oran, deux heures avant que l'espace aérien soit fermé, en raison des effets de l'irruption du volcan islandais (des nuages de cendres répandues sur les couloirs aériens). Pour l'instant, l'ouverture de la conférence est maintenue à demain 15 heures, soit un report de 24 heures. Aujourd'hui, on sera beaucoup plus avancé. Le risque d'une annulation de cet événement mondial pèse. Les organisateurs sont inquiets. Le ministre de l'Energie semble vouloir maintenir l'ouverture du GNL 16 le 19 avril même avec ce nombre réduit de participants étrangers. La portée de GNL 16 sera réduite. En tout état de cause, le programme de la rencontre sera réaménagé, avec une réduction des travaux et l'annulation de nombreuses communications, leurs auteurs étant absents. Seule activité à démarrer hier : l'exposition qui regroupe près de 200 compagnies, en grande partie étrangères.