Les sept membres du collectif gréviste des journalistes cachetiers de radio Bahdja ont organisé un rassemblement, hier matin, à côté du siège de radio Bahdja, auquel ont participé de nombreuses associations et syndicats. “Depuis la journée de grève, tenue le 7 mars dernier, nous n'avons plus le droit d'accéder à la radio. Le pire est qu'un pourcentage de 75% a été amputé du net à payer du mois dernier”, a clamé Samir Laârabi, journaliste cachetier. En fait, ces sept journalistes devaient réintégrer leur travail dès que la cour de Sidi M'hamed aurait tranché sur l'affaire de ces journalistes. “Nous avions engagé une médiation entre le Syndicat national des journalistes et la direction générale de la radio. Le directeur avait promis que nous serions réintégrés quand la cour rendra le verdict”, a ajouté le journaliste. En effet, la direction générale de la radio avait déposé plainte contre ces grévistes, le 7 mars dernier, lors de la tenue de la grève au siège de la radio pour “perturbation du service public”, mais la plainte a été rejetée le 9 mars. “La plainte a été rejetée deux jours après son dépôt, d'ailleurs, elle a été classée définitivement le 6 de ce mois et nous n'avons toujours pas repris le travail”, a-t-il clamé. Pour rappel, ces journalistes cachetiers avaient tenu une journée de grève en compagnie d'une trentaine de confrères des autres radios pour revendiquer leurs droits dont, notamment, l'obtention d'un contrat de travail, l'assurance sociale, les congés et l'accès au logement. L'autre revendication concerne le salaire des cachetiers qui travaillent depuis des années “comme permanents” mais qui perçoivent des montants variant entre 18 000 et 27 000 DA. En observant la grève ce jour-là, une plainte a été déposée seulement contre les cachetiers de radio Bahdja, de plus, l'accès à la radio leur a été interdit sans aucune notification écrite.