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Ces salaires qui divisent les algériens
Du secteur public au secteur public
Publié dans Liberté le 26 - 04 - 2010


Disparités
La question des salaires est à l'origine de la grande partie des conflits sociaux de ces derniers mois. Tel est le constat récurrent. En effet, l'Algérie, plus de quatre décennies après son indépendance, n'a pas su bâtir une politique salariale moins fondée sur la rente, c'est-à-dire axée plutôt sur la performance, la productivité.
À telle enseigne qu'aujourd'hui, les disparités se sont creusées entre Fonction publique, secteur privé et secteur public industriel. Pendant qu'émerge une classe moyenne aux revenus plus importants représentée par les cadres exerçant dans les sociétés étrangères implantées en Algérie et les grands groupes privés, le secteur public industriel distribue, lui, des salaires de misère à ses salariés, à la source entre autres de ses faibles performances.
Quant aux rémunérations de la Fonction publique, elles ont évolué de façon significative ces dernières années. Mais les enseignants universitaires, les médecins et médecins spécialistes restent sous-payés. Cette question constitue indéniablement une contrainte au développement de la recherche, à l'efficacité des systèmes d'enseignement, de santé et une forte incitation à l'exode des cerveaux. Les salaires dans certains corps encouragent également la corruption.
À cela s'ajoute la précarité des salaires. Des millions d'Algériens occupent des emplois temporaires dans le cadre des dispositifs d'insertion des jeunes chômeurs, des grands chantiers ou dans l'informel.
Tout cela fait que la grande majorité des salariés en Algérie perçoivent des revenus dits de survie leur permettant juste de couvrir le minimum des dépenses de première nécessité.
Solution : il est temps que l'Etat repense sa politique salariale dans la Fonction publique en fonction du niveau de connaissances, du rendement et des résultats par rapport à des objectifs clairs, facilement observables. L'indexation des salaires à l'inflation s'impose également, d'autant que les ménages subissent de plein fouet les effets d'un marché désorganisé livré aux pratiques spéculatives. Dans les entreprises, la performance, le sens de l'initiative, de l'innovation, le degré d'implication dans les résultats, devraient être les critères d'appréciation. Sans quoi, il faut dire adieu à la compétitivité.
Au plan politique, l'Etat devrait encourager la création à un rythme rapide des richesses et des emplois, au lieu de rester passif face aux lenteurs dans la prise de décision et les méfaits de la bureaucratie nationale.
K. R.
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