Le représentant du ministère public près le tribunal d'Annaba a requis, dimanche, dans l'affaire du trafic des visas Schengen, cinq ans de prison ferme à l'encontre des principaux accusés, en l'occurrence deux membres d'une même famille. Il s'agit d'une femme et de son frère, âgés de 40 et 25 ans. Les deux mis en cause, incarcérés depuis le 16 avril dernier sur décision du magistrat de la 2e chambre du même tribunal, sont poursuivis pour faux et usage de faux de documents officiels, arnaque et escroquerie. Il a été aussi requis deux ans de prison ferme à l'encontre de chacun des 18 autres individus, cités également dans cette affaire. Tout ce beau monde a été placé par le même magistrat sous contrôle judiciaire au lendemain de la présentation. Ces derniers, dont l'âge varie de 20 à 30 ans, sont poursuivis pour complicité dans la falsification des documents et la présentation de faux dossiers pour l'obtention de visas. Ce scandale a été mis au grand jour au cours du mois de février dernier grâce à un travail en profondeur mené de main de maître par les enquêteurs de la brigade des recherches et investigations du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'Annaba. Les investigations en question ont été lancées à la suite d'une plainte émanant du consulat de France à Annaba.