La ville de Béjaïa participe au mouvement mondial en faveur de la santé urbaine : “1 000 villes, 1 000 vies”. Et pour y célébrer cette journée, les initiateurs du projet – les médecins des établissements publics de santé de proximité de Béjaïa – organisent demain, à l'auditorium de l'université, une journée d'information sur l'urbanisme et la santé. À l'instar des autres villes du monde, la ville de Bgayet a décidé d'ouvrir ses espaces publics à des manifestations en faveur de la santé. Mais une telle initiative ne peut être menée sans l'adhésion franche des collectivités locales, la manifestation ne vaut que par l'organisation d'activités dans les parcs, des réunions publiques, des campagnes de nettoyage ou fermeture de certaines rues à la circulation des véhicules motorisés. Les organisateurs de la journée partent du postulat selon lequel l'urbanisation est une tendance qui n'est pas près de s'inverser. Les statistiques de 2007 indiquent que plus de la moitié de la population mondiale habite dans les villes et que d'ici à 2030, 6 personnes sur 10 vivront en zone urbaine. Et cela n'est pas sans conséquences sur la santé publique. Les problèmes que génère une telle situation sont à l'origine de la pollution des eaux et de l'environnement, de la violence et de traumatismes, de maladies non transmissibles, de mauvaise alimentation, etc. Toutefois, explique-t-on, la prise en compte des aspects positifs de la santé urbaine n'incombe pas uniquement aux gouvernants. La société civile, les groupes communautaires, ont également un rôle à jouer. Plusieurs communications, liées à cette problématique, sont au programme de cette journée d'information.