Un libraire a été innocenté, la semaine passée, par le tribunal des délits de la cour de Batna, dans une affaire d'introduction de produits portant atteinte aux symboles de notre pays. Il s'agit de dictionnaires de traduction de l'anglais à l'arabe où le mot “algérien” a été traduit par “harki, agent de la France”. Une traduction qui a suscité, l'an dernier, date des faits, une vague d'indignation chez les citoyens qui se sont procurés des copies de ce dictionnaire et ont déposé plainte auprès des services de sécurité. Une enquête a été déclenchée et toutes les copies trouvées sur le marché ont ainsi été retirées. Le tribunal a jugé que l'importateur ne pouvait pas être pris comme responsable, la responsabilité incombant à l'auteur et à l'éditeur ainsi qu'à la commission chargée du contrôle.