Un habitat plus économe en énergie Nouvelle conception de la construction à Mostaganem À l'instar de Sétif, Alger, Oran, Djelfa ou El Oued, Mostaganem sera l'une des 11 wilayas retenues pour la mise en œuvre du premier programme de logements conçus dans l'optique de réaliser les meilleures performances en matière d'économie de l'énergie. Elle aura à réaliser le plus gros lot, constitué de 82 logements, parmi le parc de 600 logements devant être construits à l'échelle nationale, selon cette nouvelle conception des constructions, édictée par des coûts de plus en plus “lourds” d'une énergie de plus en plus rare et donc “précieuse”. Eu égard à l'hétérogénéité du climat de la wilaya, deux sites d'implantation ont été retenus : 42 logements seront édifiés à Hassi-Mamèche, afin de “tester” les spécificités du plateau de Mostaganem, alors que les 40 autres seront réalisés sur les hauteurs des monts du Dahra, à Tazgaït, dans la daïra de Sidi Ali, en l'occurrence. Approuvé dernièrement au niveau central, la mise en œuvre du projet demeure tributaire du réexamen du choix de l'assiette foncière affectée pour son implantation. L'aval étant ainsi accordé, les travaux auraient dû être incessamment lancés si ce n'était cette contrainte imprévue qui concerne surtout le site de Hassi-Mamèche où l'assiette foncière destinée à “caser”, outre ce parc particulier de logements HPE, 50 autres logements sociaux “ordinaires”, se trouve traversée par une ligne électrique HT (Haute Tension) pratiquement impossible à déplacer. Le projet vise à démontrer les possibilités d'intégration de l'efficacité énergétique dans la construction selon les conditions climatiques spécifiques des régions retenues. Il se veut une expérience devant cerner et confirmer les potentialités de réduction de la consommation d'énergie liée au chauffage en période hivernale et à la climatisation durant l'été, pour un surcoût de construction “acceptable”. M. O. T. Oued El-Djemâa Douar El Hassi réclame une route Douar El-Hassi, une localité enclavée située à 3 km au nord du chef-lieu de la commune de Oued El-Djemâa, veut briser l'étau de son isolement. En effet, les habitants de cette agglomération se trouvant sur la route des Salines, ont pris attache avec notre journal pour interpeller les autorités locales sur le devenir de la route desservant leur douar. Selon nos interlocuteurs, des travaux de réfection de ce tronçon de chemin d'une longueur n'excédant pas 1 km avaient été entrepris il y a plus de 4 mois, à la grande joie des villageois. L'entreprise en charge du chantier avait décapé la route et étalé une couche de tuf, laissant présager que la livraison de ce projet n'était qu'une question de jours. Hélas, du jour au lendemain, le chantier fut laissé en plan et l'entreprise plia bagage. Depuis, la route en question est retournée à son état de dégradation antérieur, alors que la couche de tuf s'effrite peu à peu et se disperse aux quatre vents. M. S.