L'Agence pour l'amélioration et le développement du logement (AADL) a démenti, hier, la rumeur qui circule depuis quelques jours et faisant état de la résiliation des contrats entre cette agence et les ex-employés du groupe Khalifa bénéficiaires des programmes de location-vente. C'est entre deux rendez-vous que le directeur de l'AADL nous a accordé quelques minutes. D'emblée, M. Bounafaâ a tenu à rassurer que toute personne remplissant les critères d'accès au logement sera naturellement “casée”, y compris les ex-employés de Khalifa, à condition qu'ils présentent, comme tous les autres bénéficiaires, des fiches de paye de n'importe quelle autre société lors de la remise des clés. Et d'ajouter que le traitement des dossiers se fait individuellement, pas au nom des sociétés. Notre interlocuteur affirme que “chaque souscripteur est une priorité, quelle que soit sa situation matrimoniale, puisque son droit au logement est garanti par la Constitution. Le seul critère de sélection demeure le salaire et le lieu de résidence. Quant à la catégorie des citoyens qui ne peuvent acquitter leurs obligations financières vis-à-vis de l'AADL, un délai de un mois leur est accordé pour régulariser leur situation.” En cas d'impayé mensuel, rappelle encore le responsable de l'AADL, le contrat de location-vente est résilié aux torts du bénéficiaire et le promoteur se réserve le droit, dans ce cas, d'engager une procédure judiciaire en vue de l'expulsion de l'occupant du logement concerné. N. A.