Pour les projets de jumelage (instrument de coopération), trois appels d'offres lancés par l'UGP en février dernier ont été clôturés. Les comités de sélection ont retenu trois propositions faites par les institutions publiques homologues des Etats membres de l'Union européenne. Il s'agit du processus d'amélioration des relations de l'administration fiscale avec les contribuables au profit de la direction générale des impôts relevant du ministère des Finances, d'un montant de 900 000 euros avec le partenaire européen, représenté par la DGFIP (France). Le second projet a trait au renforcement de la capacité de l'ADE à améliorer la qualité de l'eau distribuée par ses réseaux, d'un budget estimé à 900 000 euros. Le troisième concerne l'appui à l'infrastructure “qualité” pour la préparation d'accords avec l'UE dans le domaine de l'évaluation de la conformité, engagé avec le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements, d'un budget de 1 million d'euros. Le vis-à-vis européen est un consortium franco-allemand dénommé Afnor (France) Bam et Din (Allemagne). Pour les préparatifs à la négociation des contrats, dont la signature doit intervenir avant le 17 décembre prochain, trois ateliers ont été organisés par l'UGP au profit des responsables et des cadres des trois administrations algériennes concernées. Ces rencontres ont permis aux responsables des institutions algériennes de préparer les dossiers et les thèmes à aborder avec leurs partenaires européens durant les 18 mois que durera le jumelage. Ensuite, débutera la période des négociations qui devrait aboutir à la signature d'un contrat de jumelage. “Ce contrat engagera définitivement et de manière officielle les deux parties à réaliser le calendrier arrêté d'un commun accord”, expliquera M. Aïssa Zelmati, directeur de l'UGP. Deux autres projets de jumelage sont également en cours d'exécution. L'un vise à accompagner les structures de l'Agence nationale d'artisanat traditionnel (Anart). La date limite pour la réception des propositions est fixée pour le 3 juin prochain. L'autre appel à proposition concerne le domaine de la concurrence. Quant au deuxième instrument de coopération, à savoir le TAIEX (technique d'échange d'informations entre institutions européennes), l'UGP a retenu 4 actions. L'une est un appui à la mise en place d'un service de mycologie auprès du laboratoire du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage (Cacqe), qui dépend du ministère du Commerce. Les trois autres missions TAIEX qui ont été validées par la commission européenne se dérouleront dans les semaines à venir. L'on cite la gestion de l'information économique et la veille stratégique avec le Mipi, prévu du 23 au 27 mai et la réforme des contributions indirectes concernant le recouvrement et le contrôle au sein de la direction générale des impôts qui aura lieu du 7 au 9 juin prochain. À ajouter, en outre, la mission d'observation du déroulement de l'évaluation au cours du processus d'accréditation d'un laboratoire d'étalonnage, pour l'organisme algérien d'accréditation (Algerac) dont la date de déroulement est arrêtée entre le 13 et le 17 juin. Il est à noter que l'UGP a entamé la seconde phase de son programme P3A (2) d'une enveloppe de 24 millions d'euros alors que la troisième étape prévoit un budget de 30 millions d'euros.