Nous avons déposé des dossiers pour acquérir des logements dans le cadre de la formule “location-vente”, comme le stipule le programme de M. le Président de la République, destiné à satisfaire une catégorie de population spécifique. Des milliers de postulants ont bénéficié de cette opération alors que nous, les premiers souscripteurs du 18 août au 31 décembre 2001, nous sommes exclus, malgré notre éligibilité que vous voulez maintenant remettre en cause, histoire de temps 2001/2010. M. le ministre de l'Habitat, nous comprenons qu'il faut du temps pour construire et acquérir un logement aidé (exemple cité : Arabie Saoudite 12 années) alors que nous vous précisons qu'une tour de 850 m de hauteur fut construite en 18 mois. Mais ce qui pose problème, c'est “l'extrême” rapidité des attributions des logements, sans aucun critère de transparence, de droit et de priorités. Et c'est là l'injustice sociale évidente. Vous avez avancé que seuls les méritants seront logés et que les critères d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes que ceux de 2001. Or, dans ce cas précis, pourquoi a-t-on donné de faux espoirs aux souscripteurs dont les dossiers ont été jugés éligibles en leur annonçant, dix ans après, que leurs demandes ne seront pas forcement acceptées ! S'agissant des salariés que vous avez du mal à comprendre qu'ils ne peuvent achetés ou en particulier louer des logements. S'agissant du cri de douleur que vous semblez confondre avec une voix élevée, car celle-ci fut attribuée au Président de la République et à son programme lors des élections. Nous rappelons à M. le Ministre, qu'actuellement, nous sommes estimés au nombre de 3 500 manifestés non honorés. Citadins honnêtes et civiques, le dernier d'entre nous est quadragénaire et dans la plupart sont des cadres moyens. Nous ne pouvons agir que légalement. De tout ce qui précède, nous vous sollicitons à nouveau M. le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme pour vous dire que nous voudrions bien croire et souhaiter que les déclarations que vous avez faites lors de votre point de presse, des 23 et 24 avril 2010, font l'objet d'une interprétation erronée de notre part et de ce fait nous pensons que l'espoir demeure toujours. Cet espoir réside dans un engagement sincère et responsable pour dissiper et lever toute équivoque pouvant remettre en cause tous les efforts déployés à ce jour par les pouvoirs publics pour le redressement et le développement du secteur de l'habitat. Souscripteurs du programme AADL 2001