La maison des jeunes Souidi Ahmed a abrité à l'occasion de la journée de l'enfance, une journée portes ouvertes organisée par les associations “Anit-Oran” (association nationale pour l'insertion scolaire et professionnelle des enfants porteurs de la trisomie 21) et “Asaor” (association des enfants autistes de la wilaya d'Oran) afin de parler des enfants trisomiques, autistes et de leur prise en charge. Devant une assistance composée essentiellement de parents d'enfants trisomiques ou autistes, venus nombreux chercher des solutions à leurs interrogations, des psychologues, psychopédagogues, pédiatres et orthophonistes se sont succédé pour définir ces deux pathologies et renseigner les parents sur les techniques actuelles avec lesquelles ils travaillent au quotidien pour accompagner les parents et leurs enfants et faciliter l'intégration des ces derniers dans la société. Les intervenants ont souligné l'importance du suivi des enfants où la famille joue un rôle primordial, d'où l'importance des rencontres parents-professionnels qui les encouragent dans leur combat. Cependant, l'action de ces jeunes associations reste insuffisante face aux nombreuses demandes exprimées par les parents au cours du débat qui a suivis, notamment le manque de classes scolaires destinées aux trisomiques qui sont au nombre de trois à Oran et l'absence de soutien qui laisse ces parents souvent dans l'angoisse face aux nombreuses questions sans réponses. Bourokba Naim Hadj Boutaleb, pédiatre et président de “Asaor” a mis l'accent sur l'importance de la prise en charge précoce et la mobilisation des pouvoirs publics pour la réalisation de structures spécialisées et la formation du personnel, afin de permettre l'intégration sociale et scolaire des enfants autistes car nombreux sont les problèmes rencontrés avec leur association qui est d'ailleurs toujours à la recherche d'un siège pour sa structure.