Avec une superficie de 335 000 hectares, cette commune rurale est considérée, aujourd'hui, comme un carrefour où sont relevés plusieurs défis, à l'instar de la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification. Bien que la wilaya de Naâma recèle un potentiel touristique inestimable, avec notamment la station thermale de Aïn Sefra et les gravures rupestres de Tiout, la commune de Sfeissifa, située à 100 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, constitue une référence en matière d'écotourisme, s'annexant ainsi à ces jolis monts des ksour qui se prolongent jusqu'à la frontière marocaine. Par son rôle écologique, résultats d'énormes efforts consentis ces dernières années, Sfeissifa est cette région où se succèdent sans cesse des travaux de recherche de plusieurs spécialistes et étudiants des instituts et universités nationales et étrangères. Avec une superficie de 335 000 hectares, cette commune rurale est considérée aujourd'hui comme un carrefour où sont relevés plusieurs défis, à l'instar de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre la désertification. D'ailleurs, sa nature fragile et sa situation géographique stratégique sont autant d'indices ayant favorisé sa prise en charge par l'Etat. À ce titre et comparativement aux investissements injectés dans les milieux urbains, cette localité est l'une des plus riches en enseignements puisqu'elle est constituée dans sa majorité par des hameaux où l'activité pastorale domine. Sur ce volet, des périmètres de mise en repos ont été créés, une option qui a donné ses fruits dans la régulation de la transhumance et permis aussi aux autorités locales de dénicher quelques sources de financement lors des différentes campagnes ouvertes au pacage. Cette stratégie de développement introduite par les services du haut commissariat au développement de la steppe au début des années 2000 a su avantager, avec ses 50 000 hectares de parcours préservés et la création de points d'eau, la réapparition de l'alfa et du sparte mais aussi le retour de la gazelle Dorcas et de l'outarde, qui ont redécouvert leur milieu naturel. Cette réapparition subite d'espèces faunistiques en voie de disparition vient se greffer à la découverte récente de traces de dinosaures, datant de plus de 160 millions d'années.