Les dernières mesures prises par le ministère de l'Education nationale pour garantir le bon déroulement de l'examen ont soulagé le moral des 351 405 candidats, mis à rude épreuve en raison des bouleversements qui ont marqué l'année scolaire. C'est le jour J. Le rendez-vous à la fois tant attendu et tellement appréhendé par les postulants à une place à l'université est pour aujourd'hui 6 juin. L'appréhension et l'angoisse affichées par les lycéens, il y a quelques semaines, se sont quelque peu dissipées pour laisser place à la sérénité. Les dernières mesures prises par le ministère de l'Education pour garantir le déroulement de l'examen dans de bonnes conditions ont soulagé le moral des postulants mis à rude épreuve par les grèves cycliques. Ils seront, donc, 351 405 candidats scolarisés et 146 761 postulants libres à tenter d'arracher le tant convoité visa pour l'université. Et comme chaque année, l'épreuve compte également 1 269 lycéens issus d'écoles privées, 15 116 de classes spéciales, 43 handicapés et 31 158 postulants de l'Office national d'enseignement et formation à distance. À la lecture des chiffres sur le nombre de postulants à cet examen, recensés par le ministère de l'Education nationale, on relève d'emblée que le bac 2010 sera “une épreuve féminine”. En effet, sur les 351 405 candidats, 215 000 sont des filles contre seulement 136 405 garçons. Soit un taux de 61,18 % de lycéennes contre 38,82% de lycéens. Le fait que les filles soient beaucoup plus “branchées études” n'est pas nouveau et connu par tous mais, cette année, la féminisation du bac est flagrante. Les spécialistes expliquent la prédominance de la gent féminine par le fait que la fille est toujours beaucoup plus studieuse que le garçon. Résultat : à la fin de l'année, quand de nombreuses filles font la fête pour marquer leur réussite scolaire, beaucoup de garçons sont orientés vers une formation. Au moment où la réussite se féminise d'une année à l'autre, les échecs se conjuguent encore au masculin. Toutefois, il semblerait qu'une fois avoir rompu à jamais le lien officiel avec l'établissement scolaire, les garçons s'aperçoivent de la grosse erreur et tentent même de la réparer. En effet, les statistiques du ministère de l'Education nationale montrent que la tendance s'inverse chez les candidats libres. Ils ne sont pas moins de 146 761 postulants dont 77 646 garçons, soit un taux de 52,91 % contre 69 115 filles avec un taux de 47,09%. Les enseignants pensent qu'il s'agit pour de nombreux candidats libres d'un “retour aux études après une prise de conscience”. N'étant pas forcément paresseux, certains garçons ne sont pas très portés sur les études. De mauvais résultats à un autre plus catastrophique, ils finissent par être renvoyés de l'établissement scolaire. Ce n'est qu'une fois mis devant le fait accompli et surtout face aux réalités de la société et la vie que certains garçons finissent par retourner vers les études pour tenter une deuxième chance. Autre fait marquant, relevé à l'analyse des chiffres communiqués par la tutelle, la montée en flèche du nombre de candidats issus des centres de rééducation qui a atteint cette année 1 798. C'est dire si le bac fait courir toutes les franges de la société. La raison ? En fait, il y en a plusieurs. Mais une particulièrement fait l'unanimité. LIRE TOUT LE DOSSIER EN CLIQUANT ICI