Oubliés tous ces aléas et place maintenant aux méninges, à l'intelligence, à la mémoire des candidats, avec au bout l'espoir de décrocher ce fameux visa qui permet d'accéder à la “fac”, un autre mot qui continue encore à faire rêver, malgré tout. Les parents, dont les enfants passent le bac, sont en droit de pousser un premier “ouf” de soulagement. Et pour cause, les épreuves de cet examen, qui garde intacte sa part de mythe en dépit de la chute libre du niveau, ont pu finalement commencer hier. Ce qui était loin d'être évident quand on se souvient que cette année scolaire 2009/2010 aura été, comme les précédentes, une année en pointillé, chaotique, chahutée par des grèves avec leurs lots habituels de “spectre de l'année blanche”, “menace de boycott des examens” et l'inévitable retard dans les charges pédagogiques. Autant d'aléas qui assombrissaient, il y a encore deux mois, l'horizon des élèves au moment de ces grèves, mais qui sont aujourd'hui plus ou moins dépassés avec toute la batterie de dispositions prises par le ministère, notamment les cours de rattrapage, la mise en place d'une commission d'évaluation de la progression des cours. Oubliés tous ces aléas et place maintenant aux méninges, à l'intelligence, à la mémoire des candidats, avec au bout l'espoir de décrocher ce fameux visa qui permet d'accéder à la “fac”, un autre mot qui continue encore à faire rêver, malgré tout. La cuvée 2010 a toutes les chances d'être bonne, car elle est exclusivement composée de candidats produits de la réforme, donc censés avoir eu un bon cursus, une meilleure formation. Deux paramètres qui fondent l'espoir de Benbouzid qui s'attend, du coup, à un bon taux de réussite, mais sans pour autant jouer la martingale du pourcentage de réussite. Pour cela, il faudra donc attendre la fin des épreuves, la fin des corrections et la proclamation des résultats. Et là, ce sera un deuxième “ouf” de soulagement. Du moins pour ceux qui seront au rendez-vous du succès.