Connus pour leur solidarité et entraide spontanées, les Algériens ne semblent pas très portés sur le don de sang. Mis à part en réponse à une sollicitation urgente faite par un parent ou un collègue, rares sont les citoyens qui d'un geste machinal prennent la peine de faire un don de sang. Pourtant, Dieu sait que ce geste qui ne coûte rien au donneur peut sauver plusieurs vies. En vue de sensibiliser les citoyens autour de l'importance primordiale de cet acte humanitaire, la Fédération algérienne des donneurs de sang met le paquet sur la sensibilisation. Le 14 juin prochain qui marque la Journée mondiale des donneurs de sang sera célébrée par la fédération sous le thème : “Le monde a besoin de sang neuf”. Placée sous le haut patronage du ministre de la Santé, cette journée sera l'occasion pour tenter de sensibiliser les jeunes autour de ce geste. Selon la Fédération algérienne des donneurs de sang qui a organisé hier une conférence de presse pour annoncer la célébration de cette journée à travers tout le territoire du pays, “le nombre de donneurs enregistre une progression mais ce n'est pas suffisant”. L'objectif est de faire grossir davantage le nombre de donneurs permanents pour que les banques de sang des hôpitaux ne soient plus confrontées au problème de manque de ce précieux liquide à des moments critiques. Pour ce faire, la fédération cible les jeunes qui peuvent être des donneurs potentiels. “Nous voulons qu'ils se sentent fiers d'appartenir à ce cercle de personnes hors du commun qui rendent un service sans égal à l'humanité”, note le président de la FADS. M. Gharbi ne manquera pas de rappeler qu'“un donneur aujourd'hui peut devenir receveur demain”. “Un appel pressant est enfin lancé à ceux qui ont entre 18 et 65 ans pour donner un peu de leur sang.