Les praticiens algériens regrettent des défaillances dans le traitement de l'hémiplégie partielle, du fait que les malades arrivent en consultation, tardivement. Du moins, c'est le constat qui a été fait durant la journée scientifique organisée récemment à l'hôtel Sofitel par le laboratoire Ipsen. Selon le Dr S. Lemai, chef de service de rééducation fonctionnelle au CHU de Constantine, “par défaut d'orientation et par manque de structures d'accueil, 20% des hémiplégiques arrivent en consultation de rééducation trois mois après leur accident et 12% entre six et neuf mois après”. Les lésions cérébrovasculaires sont la première cause de décès en Algérie. Quand ils ne sont pas fatals, ils entraînent des lésions graves qui induisent l'hémiplégie. La Société algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique avance que le pays enregistre 60 000 nouveaux cas d'AVC par an. Il en résulte 30 000 nouveaux handicapes annuellement.