10 mda pour réhabiliter le marché central Les halles centrales de Batna, en état de délabrement avancé, viennent de profiter d'une toilette générale. Trois jours durant, le marché central a fait l'objet d'opérations de nettoyage et de désinfection, et ce en prévision du mois de Ramadhan. « L'état du marché a atteint les limites de la catastrophe et de l'inadmissible, d'où cette initiative d'humanisation du lieu, d'autant plus que le mois du jeûne est à nos portes », nous a déclaré, Ali Melakhsou, président de l'APC. Une seconde opération sera lancée après le mois de carême et consistera en la réhabilitation de la structure pour alléger les difficultés d'approvisionnement rencontrées par les citoyens, vu l'éloignement des autres souks. Le projet des aménagements prévus, qui a nécessité la réservation d'une enveloppe de 10 mda (millions) selon les dires de ce même responsable, permettra au marché de Batna de retrouver sa réputation et son éclat. CHU Touhami Benflis : Atelier de formation sur l'injection de la toxine botulique Le service de rééducation du CHU Touhami Benflis, spécialisé dans le traitement des maladies des handicapés moteurs, a organisé un atelier de deux jours, les 20 et 21 du mois courant, au CHU de Batna, consacré à l'injection de la toxine botulique à des fins de traitement de « l'espasticité », qui entraîne une gêne fonctionnelle, conséquence d'une paralysie cérébrale connue sous l'appellation d'infirmité motrice cérébrale (IMC). Cet atelier, encadré par le Dr Khetal, spécialiste algérien exerçant à l'hôpital Robert Balanger de Paris et sponsorisé par le laboratoire IPSEN, s'est assigné comme objectif d'apporter aux praticiens locaux et à d'autres médecins, venus de différentes wilayas, cette technique d'injection, qui est, dira le chef de service de rééducation, le Dr Albane, d'une grande utilité. Ce dernier précisera que « cette maladie atteint surtout les enfants et provoque chez le patient un retard psychomoteur, l'hémiplégie ou encore la sclérose en plaque ». Notons que la toxine en question est fournie par le CHU. Le Dr Albane a tenu à nous rappeler l'organisation, il y a deux mois, d'un atelier similaire qu'il a encadré avec le Pr. Daho Mahmoudi de l'hôpital pédiatrique de Canastel (Oran) et qui a porté sur la prise en charge du pied-bot (varus équin congénital), très répandu, selon lui. Dans l'entretien qu'il a accordé à El Watan, le Dr Alban a insisté sur les mauvaises conditions de travail qui caractérisent le service. En effet, ce dernier, situé au 4ème étage, subit des pannes intempestives de l'ascenseur. « Ces pannes se répercutent sur les patients traités, vu leur immobilité », a-t-il insisté. Par ailleurs, notre interlocuteur soulève le problème de l'exiguïté du service qui n'arrive pas à contenir le nombre important de malades qui s'y adressent. « Une commission de l'APW a, lors d'une visite au service, pris acte de ces lacunes et nous comptons sur une solution rapide », nous a-t-il affirmé. Hygiène de vie : Opération « coup de poing » de L'APC Voilà déjà une semaine qu'une vaste opération « coup de poing », initiée par l'APC de Batna et appuyée par les services de police, bat son plein en cette période où les germes et les maladies ont tendance à se propager facilement. Les agents de la mairie ont procédé à la saisie des tables et des étals qui envahissaient les trottoirs et les chaussées, pour sévir contre les marchands de brochettes qui pullulent en ville. Mais l'opération notable reste l'éradication, à travers les souks de la ville, de la vente des viandes blanches et rouges provenant de l'abattage clandestin. Le président de l'APC, dira à ce sujet, que « cette initiative est prise dans le but de garantir le bien-être et la santé du citoyen, et mettre fin à l'anarchie qui caractérise les souks de la ville, notamment en ce qui concerne la commercialisation, çà et là, des viandes et autres produits alimentaires dans des conditions ne répondant à aucune norme d'hygiène ». A. N., H. N., L. G.