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“Je rencontrerai les syndicats très bientôt”
Le ministre de la santé au Forum d'“El Moudjahid”
Publié dans Liberté le 17 - 06 - 2010

Refusant de donner une date précise pour un premier contact avec les responsables des syndicats des praticiens et des spécialistes de la santé publique, le ministre s'est contenté d'insister : “Je rencontrerai les syndicalistes très bientôt. Un dialogue sera engagé en vue de trouver des solutions à tous les problèmes.”
À en croire les déclarations de Djamel Ould-Abbès depuis sa nomination à la tête du département de la Santé, on s'attendrait à une véritable régénération de ce secteur agonisant. Ce qui nous renvoie à une question importante : faut-il être du métier pour comprendre les problèmes soulevés par ses confrères et surtout s'engager à les résoudre ? Ce n'est, certes, pas la première fois qu'un médecin de formation occupe le poste de ministre de la Santé (on se rappelle le passage du Pr Guidoum), mais la volonté affichée par Ould-Abbès d'aider le secteur à opérer sa mue est telle que l'étiquette de “corporatiste” lui colle déjà. Il s'en est défendu hier lors du forum d'El Moudjahid en soulignant : “Je ne suis pas corporatiste comme l'ont écrit certains journaux, mais je suis là et je gère un secteur vital. Les 35 millions d'Algériens auront affaire à moi et moi je suis tenu par des obligations de résultat. Et il y aura des résultats car le président de la République m'a fait confiance.” Et pour prouver qu'il est digne de confiance, Ould-Abbès s'attaque déjà aux nombreux maux du secteur. D'autant que la crise que traverse le secteur de la santé est facile à diagnostiquer. “C'est une équation harmonieuse qui ne compte pas d'inconnues. Nous avons les moyens financiers, le potentiel humain et la volonté politique.” Pour le volet financier, selon le conférencier, jamais le secteur de la santé n'a eu droit à autant d'argent. “Le plan quinquennal prévoit un budget colossal”, précise-t-il. Pour ce qui est du potentiel humain, le ministre de la Santé est conscient que c'est la clé de réussite du nouveau plan de la santé. Il faut donc le prendre en charge et lui donner tous les moyens. Les grèves cycliques des praticiens et spécialistes de la santé publique ont levé le voile sur la face cachée des structures sanitaires et des problèmes socioprofessionnels de cette corporation.
Vers un dialogue avec les syndicats du secteur
À ce propos justement, le ministre de la Santé a réitéré sa disponibilité à ouvrir un dialogue avec les syndicats du secteur. Refusant de donner une date précise pour la première rencontre, l'invité du forum d'El Moudjahid se contentera d'insister : “Je rencontrerai les syndicats très très bientôt.” Et d'ajouter : “J'ai été interpellé par des messages sympathiques de leur part. Je les en remercie. Cela m'a dopé, et comme je suis un homme de dialogue, je les rencontrerai.” Pour Ould-Abbès, “les médecins ont certains droits légitimes, et je suis là pour les aider à les avoir. Je suis venu pour apporter un climat d'apaisement et de sérénité sans lequel on ne peut rien faire”. L'orateur insistera : “Je suis praticien, certes, mais il n'y aura pas de corporatisme ni de diktat. Il n'y a aucun préalable et aucun préjugé. Il y aura un dialogue.” Il avertit que “le processus pourrait probablement prendre du temps car je n'ai pas de baguette magique”. Sur un autre plan, l'accent sera mis sur l'humanisation du secteur. “J'ai visité récemment le service d'urgence d'un hôpital que je ne nommerai pas et bien j'ai paniqué. Je n'en revenais pas de ce que j ai vu”, révèle le ministre. Et d'ajouter que le corps médical doit préserver la dignité du malade et l'accueillir avec le sourire. “Celui qui ne peut pas sourire aux malades n'a qu'à aller paître.” Et de menacer : “Je serai impitoyable avec celui qui ne respecte pas les malades car on ne joue pas avec la vie humaine.”
Peut mieux faire pour réduire la mortalité infantile
La mortalité infantile, qui est le meilleur indicateur du niveau de développement de la population, est certes en baisse depuis l'an 2000, mais l'Algérie peut mieux faire pour la réduire davantage. C'est ce qui ressort de l'exposé présenté hier par le Dr Lebane. Pas moins de 20 000 nourrissons meurent chaque année pour diverses raisons. 80% de la mortalité infantile sont une mortalité néonatale, c'est-à-dire que le nourrisson décède la première semaine qui suit sa naissance. L'objectif est de réduire cette mortalité de 2/3 en 2015. Trois principales causes de décès : infections materno-fœtales ; prématurité et asphyxie périnatale sans oublier les cardiopathies. Des contacts sont engagés pour pouvoir assurer une prise en charge à l'étranger. L'accent a été mis sur le renforcement du programme périnatalité, arrêter les transferts médicaux inutiles d'une région à l'autre, une meilleure formation des pédiatres et le lancement du Samu néonatal. Selon le Dr Lebane, “la réduction du taux de la mortalité infantile est difficile, certes, mais pas impossible”.
Revoir la réglementation portant déclaration des naissances
L'article 42 du code de la famille stipule que “le minimum de la durée de la grossesse est de 6 mois et le maximum de 10 mois”. Selon le Dr Lebane, cette disposition doit être révisée car il existe des naissances bien avant six mois qui ne sont pas déclarées, alors que “tout enfant né à partir de 12 semaines et pesant 500 grammes doit être enregistré à l'état civil quand il décède”.


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