Des peines allant de deux à trois ans de prison ferme ont été prononcées par un tribunal de Kénitra (est du Maroc) à l'encontre de sept membres d'une “cellule” intégriste appartenant au courant de la “Salafia Jihadia”, a-t-on appris, jeudi dernier, de source officielle. La cour d'appel de Kénitra a prononcé un acquittement pour une huitième personne qui avait été interpellée avec le même groupe à la mi-juillet, dans le cadre de l'enquête sur les attentats terroristes qui ont fait 45 morts, dont 12 kamikazes, le 16 mai dernier à Casablanca, a précisé l'agence marocaine Map. Deux peines de trois ans de prison ferme ont été prononcées contre Aziz Harrak et Othmani Mekki, tandis que cinq autres membres de cette “cellule de Ouezzane” ont été condamnés à deux années de réclusion. Les prévenus avaient été trouvés “en possession de cassettes et d'ouvrages incitant à l'extrémisme”, a précisé la Map. Le tribunal de Kénitra doit prochainement examiner les dossiers d'un groupe de 43 autres prévenus, dans le cadre de la même enquête, a-t-on précisé. Plusieurs procès d'islamistes accusés d'appartenir à la Salafia Jihadia, un courant accusé d'être impliqué directement dans les attentats-suicides du 16 mai, continuent, par ailleurs, de se dérouler dans d'autres villes, notamment à Casablanca, où les attaques ont été perpétrées, et dans la capitale Rabat