L'Algérie a pris part à la Conférence internationale sur la tolérance et la non-discrimination tenue à Astana (Kazakhastan) durant laquelle elle a préconisé l'élaboration de deux mesures pour combattre l'islamophobie, l'une éducative et l'autre dissuasive, a indiqué hier un communiqué du Haut-Conseil islamique (HCI). La première mesure consiste à former les enfants, de l'école primaire à l'université, à la compréhension de l'Islam, en leur présentant une image exacte de cette religion, précise le HCI, dont une délégation de cette institution conduite par son président, M. Chikh Bouamrane, a pris part à cette conférence initiée par l'Organisation de la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE). Cette mesure consiste également en la révision des manuels scolaires pour en enlever tous les préjugés actuels qui sont enracinés contre l'Islam, relève le communiqué. La deuxième mesure, qui est d'ordre juridique, “consiste à élaborer une législation qui réprime les blasphèmes contre l'Islam et éventuellement contre les autres religions”, ajoute la même source. Parmi les points traités par les participants figure aussi celui de la lutte contre l'islamophobie. La délégation algérienne a profité de cette occasion pour établir des contacts et des consultations avec les délégués du monde musulman pour coordonner leurs efforts et leurs actions en vue de réduire le climat d'islamophobie qui se développe en ce moment en Occident, souligne le HCI.