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KhadiDja, l'épouse providentielle
femmes coraniques
Publié dans Liberté le 18 - 08 - 2010

Le Prophète (P. et S. sur lui) l'avait aimée d'un amour profond, sincère et fidèle. C'est la femme qu'il avait connue dans des circonstances particulières. C'est elle qui l'avait mis à l'examen en mettant à l'épreuve sa loyauté et son sérieux avant de le demander carrément en mariage et lui ouvrir les portes de sa richesse et de sa tendresse.
Pour le Prophète, qui entamait sa vingt-cinquième année, ce fut une opportunité à saisir, lui qui était élevé sous la protection de son grand-père Abd El Moutaleb, puis son oncle paternel Abou Taleb, qui avait pris la succession de La Mecque. Jusque-là, tout allait bien pour lui malgré la perte très tôt de ses deux parents puisqu'il était l'enfant gâté, estimé et respecté en vivant au sommet de la dynastie koraïchite. De plus, il avait acquis une réputation solide d'homme honnête et sérieux. Tout allait chambouler plus tard au commencement de la Révélation par ses propres cousins dont le plus redoutable fut Abou Djahl.
La main divine
En attendant ces jours difficiles, la main divine l'avait orienté vers Khadidja, veuve de quarante ans, mais ayant une richesse qu'elle avait acquise par héritage et dans le commerce. Elle avait profité, au même titre que nombre de Mecquois, de l'aubaine procurée par la victoire providentielle sur l'armée d'Abraha qui voulait détruire la Kaâba, vestige d'Abraham. Ce roi yéménite d'origine abyssine voyait en la montée de La Mecque une concurrence de sa capitale installée au Yémen et dont l'empire s'étendait jusqu'en Afrique.
La Mecque assurait le transit de la grande caravane vers les pays du Cham, l'actuel moyen-Orient. Après la retraite de son armée détruite par une nuée d'oiseaux envoyée par Dieu pour sauver sa maison, La Mecque avait connu une expansion jusque-là inconnue et sa renommée s'était étendue dans toute la région sous la conduite, tenez-vous bien, du grand-père du futur Prophète qui naquit cette année-là, coïncidence divine, en étant un porte-bonheur pour La Mecque et la région.
Plus tard, Dieu révéla une sourate Koraïch pour les inviter à adorer Dieu et à quitter leurs fausses divinités en leur rappelant que cette place acquise était en vérité due à cette baraka et à la bonté divine en les assurant de la sécurité des biens et des personnes, deux éléments essentiels dans tout développement. Dans sourate El Kassas, Dieu interpella également les Koraïchites qui craignaient de perdre leur rang et leur commerce si jamais ils venaient à entrer dans la nouvelle religion, que d'abord ils devaient leur puissance et leur prospérité à la présence millénaire de la Maison de Dieu, la Kaâba, qui attiraient les gens et les richesses de partout.
Paix, stabilité et prospérité
En effet, grâce au retour de la paix et de la stabilité, La Mecque était devenue une grande foire par où transitaient les grandes caravanes d'été vers le Nord jusqu'à Damas et les villes littorales de l'actuel Liban et la Palestine et d'hiver vers le Sud au Yémen, pays doux et tempéré et porte du commerce vers l'Afrique, l'Inde et la route des épices.
En moins d'une quarantaine d'années seulement, des familles qui étaient dans l'oubli émergeaient en devenant riches et en prétendant à des titres de noblesse. La culture, la musique, la danse et la poésie avaient retrouvé un grand élan avec le développement de grands marchés, dont souk Oukadh et la prolifération de clubs littéraires et culturels. Des poètes de grande renommée aux aspects lyriques et chevaleresques, comme Antar et Oumrouou El Kaïs, apparurent sur la scène. Sur le plan commercial, La Mecque comptait ses nouveaux riches dont Ibn El Moughira, Abi Djahl, Abou Sofiane, Abi Bakr, Othmane, la noble Khadidja. Les trois derniers rallièrent rapidement le futur Prophète contrairement aux autres.
La cité engendrera également des grands guerriers et stratèges jamais égalés, comme les futurs Hamza, le seigneur des combattants, Ali, savant et guerrier, Khaled, l'épée d'Allah, et Omar le justicier.
Naissance de grandes gens et de grandes dames
C'est sous le règne de ce dernier que les puissantes armées perse et romaine, réputées invaincues, avaient été anéanties par cette surprenante armée de croyants venue soudainement du désert et bouleversant tout sur son passage.
Avec la venue de l'islam, les gens sages avaient intégré dès les premières heures le rang du Prophète (P. et S. sur lui) en mettant à sa disposition leurs biens et leurs hommes, dont les derniers cités. Les autres obnubilés par leur succès matériel jouèrent la carte païenne jusqu'au bout, comme Abi Djahl, battu et tué misérablement à la bataille de Badr pour sauvegarder leur rang et leurs richesses.
Plus chanceux, Abi Sofiane, poussé par la farouche Hind, sa femme, avait tenu jusqu'à la dernière minute avant de se rendre à l'évidence avec l'ouverture de La Mecque. N'oublions pas que Abi Sofiane et Hind avaient quand même donné à l'islam un certain Mouaouïa et sa sœur Oum Habiba, future épouse du Prophète (P. et S. sur lui) qui lui survécut pendant plus de 50 ans. Le rôle discret de cette dame courageuse et intrépide est énorme. Figurez-vous, elle fut parmi les premières dames émigrées en Ethiopie en soutenant le Prophète contre l'avis de son père. Fort de ce lien et du ralliement de compagnons célèbres, Mouaouia, connu pour sa diplomatie et sa ruse, tel père, tel fils, fonda la puissante dynastie Omeyade qui régnera un siècle et demi et faisant porter le flambeau de l'islam aux confins du monde jusqu'en France à l'Ouest, en Inde, en Chine et en Indonésie à l'Est, dans les profondeurs de l'Afrique et dans le Nord jusqu'en Russie.
La rencontre avec Khadidja
Ce rappel nous renseigne mieux sur la compréhension de la situation de la riche et noble Khadidja qui faisait partie de cette nouvelle nomenklatura, pur produit de l'ère post-abrahique. Mais elle faisait partie des sages ayant gardé leurs pieds sur terre. Le rapprochement avec le jeune Mohammed était naturel et logique, et s'était réalisé grâce à la main divine. Le Tout-Puissant avait voulu le faire profiter de la richesse de La Mecque rendue possible, grâce à Dieu seul par ce rapprochement qui s'était terminé par le mariage entre le futur Prophète et Khadidja. Le mariage avait engendré une progéniture nombreuse et saine dont l'adorable et douce Fatma Zohra par qui tout le bien arrivera en préservant le sang prophétique et en le répandant dans le monde entier.
S. B.
Prochain : Khadidja suite 2
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