Résumé de la 1re partie Fadhéla ne s'entend pas bien avec son mari, Tahar. Mais elle l'aime, en dépit de tout, et elle ne veut pas que ses parents s?immiscent dans son ménage. Sa mère partie, Fadhéla se met à pleurer. Une fois de plus, elle ne lui a pas raconté tout ce que lui fait son mari, Tahar : cette fois, il ne s'est pas seulement disputé avec elle, il l'a également giflée. Il s'est, par la suite, excusé, mais le mal était fait. Il a levé la main sur elle, et comme elle le connaît, il recommencera une autre fois. Peut-être même la battra-t-il ! Pourvu seulement qu'il ne le fasse pas devant les enfants. Les deux petits, Amine et Sadjia, risquent de mal prendre la chose. Il n'a pas été toujours ainsi, Tahar. Quand elle l'a connu, il y a maintenant près de dix ans, c'était un homme affable. Il l'avait abordée alors qu?elle sortait du lycée où elle enseignait et il lui avait proposé d'aller prendre un thé. Elle a aussitôt repoussé, mais il insistait et comme elle a menacé de crier s'il ne la laissait pas tranquille, il est parti. Mais il est revenu le lendemain et les jours suivants et elle a fini par accepter son invitation. Elle a d'emblée découvert un homme très sensible et très intelligent, c'était aussi un grand séducteur qui savait parler... En tout cas, il l'a enchantée et elle a accepté de sortir avec lui. Il était non seulement sérieux et charmant, mais aussi riche : il était entrepreneur et possédait une belle maison. Il est vrai qu?elle n'était pas indifférente à la richesse et au luxe, mais c'était avant tout l'homme qui lui plaisait. C'est dans un grand restaurant où il l'avait invitée qu'il lui avait fait sa déclaration. Ils étaient au dessert quand il lui avait pris la main et, d'une voix basse, avait dit. ? Je t'aime ! Il avait aussitôt ajouté. ? Veux-tu m'épouser ? Elle n'a, bien sûr, pas dit «oui», immédiatement, par pudeur, mais elle s'était sentie envahie par une agréable chaleur qui la plongeait dans un bonheur profond. Bien sûr, elle avait accepté la demande et quelques mois après elle l?épousait. Dès le premier jour, elle l'avait aimé : il faut dire qu'il lui avait également «prouvé» son amour. Il lui avait offert tout ce dont une femme peut rêver : toilettes, bijoux, luxe, voyages... ? Es-tu heureuse ? lui demandait-il à chaque fois ; ? Oui, répondait-elle ? Te manque-t-il quelque chose ? ? Non ! ? Que voudrais-tu d'autre ? ? Ton amour ! Ton amour seul m'importe... La naissance de leur premier enfant, Amine, les avait plongés dans un grand bonheur. Une année après, c'était Sadjia qui venait au monde. Ils avaient, d'un commun accord, décidé de s'arrêter là. ? Deux enfants, avait-il dit, un garçon et une fille, c'est le choix des rois. Nous les ferons grandir, nous leur donnerons tous les moyens pour se développer faire de bonnes études... Elle avait dit «oui». Bien sûr, elle est heureuse d'avoir des enfants mais une fois de plus, c'est avant tout lui qui fait le bonheur de sa vie. Mais elle ignorait que les choses allaient changer... (à suivre...)