Blida-El Affroun : Les jets de pierre sur les trains de banlieue ouest font toujours des victimes Les jets de pierres continuent de faire des victimes dans les transports ferroviaires sur le tronçon Blida-El Affroun, notamment à la sortie ouest de la ville de Chiffa et de Mouzaïa ainsi qu'au niveau du hameau de Bouroumi. Si les automotrices sont sécurisées et blindées avec des vitres doubles en plexiglas, les trains diesel, appelés à être remplacés, continuent d'exposer les voyageurs à des dangers réels et inquiétants. Récemment, une étudiante en médecine, originaire d'El Affroun, a reçu un projectile en plein visage. La violence du choc lui a fait perdre connaissance. La semaine dernière, des voyageurs ont évité de justesse des pierres “qui auraient pu en éborgner plus d'un”, nous a déclaré une dame âgée, indignée par la gravité d'un tel acte. Ces trains continuent de circuler avec des vitres cassées ou indéfiniment ouvertes car bloquées et des portières qui ne ferment pas toujours. Si le prix du billet sur ces trains vétustes, inconfortables, lents et sales, est relativement bas, comparé à celui pratiqué sur les automotrices, il faut savoir que, de façon générale, les voyageurs préfèrent payer plus cher et voyager dans le confort et la sécurité. À quand le retrait définitif de la circulation de ces trains d'un autre âge qui restent la cible préférée des lanceurs de pierres ? F. Seman Cimenterie de Hammam Dalaâ : Sept ex-agents de sécurité écroués Après plusieurs marches de protestation et plusieurs sit-in devant le siège de la direction, sept ex-agents de sécurité, qui ont procédé dernièrement à l'occupation de l'usine et la fermeture des accès, ont été placés en détention préventive par les forces de l'ordre. Ils passeront en audience devant le juge près le tribunal d'Aïn El Melh, lundi, pour atteinte à la liberté du travail et menaces. Ces agents de sécurités qui étaient les meneurs de plusieurs mouvements de protestation à la cimenterie de Hammam Dalâa (M'sila) ont été licenciés. C'est un coup dur pour ces 7 ouvriers condamnés à l'exclusion et la faim ! C. B.