Le problème de l'informel sera traité d'une manière méthodique, grâce à l'ouverture de nouveaux espaces destinés aux seules activités inscrites au registre du commerce, condition sine qua non pour bénéficier d'un carreau aux sites de Bab Laqouas, pour les marchands de vêtements et de chaussures, et d'Aïn El-Kebir, pour les marchands de fruits et légumes. C'est à une somme d'efforts que le citoyen, qui veut faire ses emplettes au marché des fruits et légumes du centre-ville, est soumis pour pouvoir supporter la frénésie de ces centaines de marchands qui lui obstruent le chemin qui y mène. En effet, ce sont des dizaines de vendeurs qui viennent chaque jour squatter toutes les voies qui entourent cet endroit, au grand dam des commerces réguliers et des riverains qui sont confrontés à toutes sortes d'obstacles pour accéder à leurs habitations. Gare à celui qui ose se plaindre ou faire une remarque à ces vendeurs qui s'autorisent à installer leurs produits comme ils l'entendent, comptant sur la solidarité de leurs semblables et sur le silence des autorités. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la prolifération du commerce informel, qui a envahi quasiment tous les espaces alentours, a progressivement transformé les rues et ruelles adjacentes en commerces à ciel ouvert au détriment de la circulation automobile. Cela a eu pour autre conséquence la création de goulots d'étranglement de la circulation piétonnière et la mise à mal des conditions d'approvisionnement des échoppes et magasins proches. D'ailleurs, il n'est quasiment pas possible de se mouvoir entre les étals, les tentes, les marchandises et autres bric-à-brac qui occupent les trottoirs et la chaussée. Certains esprits chagrins trouvent des circonstances atténuantes au fléau qui ne cesse de prendre des proportions importantes, en faisant valoir l'argument relatif à l'emploi des jeunes, même s'ils n'ignorent pas qu'il représente aussi un manque à gagner important pour la fiscalité. Dans le sillage des solutions préconisées pour venir à bout du phénomène, il a été identifié trois sites où des espaces aménagés pouvant accueillir jusqu'à 1 000 étals vont être prochainement distribués. Parmi ces sites, le marché du centre-ville, structure datant de la période coloniale, est fin prêt pour recevoir ses locataires après avoir subi des aménagements lancés sous la houlette de la direction du commerce. D'une capacité initiale de 48 étals, le marché disposera de 64 étals qu'occuperont en priorité les anciens propriétaires délocalisés vers un autre site pendant la durée de l'opération de rénovation. L'on indique par ailleurs que le problème de l'informel sera traité d'une manière méthodique grâce à l'ouverture de nouveaux espaces destinés aux seules activités inscrites au registre du commerce, condition sine qua non pour bénéficier d'un carreau au site de Bab Laqouas pour les marchands de vêtements et chaussures, et au site d'Aïn El-Kebir pour les marchands de fruits et légumes. L'on a appris auprès d'une source locale que la préparation de l'opération relative à l'éradication du commerce informel suit son cours pour que son exécution soit réalisée dans les meilleures conditions. Ce qui, avance-t-on, se fera quelques jours après la fin du mois de jeûne afin de donner la possibilité à tout le monde de se pourvoir d'un registre du commerce.