L'extension du terminal à conteneurs permettra au port d'entrer dans une ère nouvelle, soit celle de la modernisation, selon le programme du ministère de tutelle. Une enveloppe budgétaire de l'ordre de 1 100 milliards de centimes a été retenue pour les grands travaux consacrés à l'opération d'extension du terminal à conteneurs du port. Cette extension couvrira une surface de 54 hectares à l'effet d'accueillir un million de conteneurs par an, apprend-on de source confirmée. Cette décision prise par le ministère de tutelle vise à soulager la charge des conteneurs débarqués au niveau de l'actuel terminal. Selon notre source, les travaux qui s'effectueront sur deux étapes, prévoient une première tranche qui s'étalera de 2010 à 2013 avec une extension de 23 hectares. Concernant la deuxième tranche à l'horizon de 2017, une superficie de 31 hectares est prévue à ce programme d'équipement de grande envergure. Selon notre interlocuteur, une étude de faisabilité effectuée en 2005 prévoit aussi la réalisation d'infrastructures supplémentaires dont un nouveau quai prévu lors de la première phase d'extension. L'extension du terminal à conteneurs permettra au port d'entrer dans une ère nouvelle, soit celle de la modernisation, selon le programme du ministère de tutelle. En effet, c'est après les ports d'Alger, Béjaïa et Djen Djen que le tour de l'Entreprise portuaire d'Oran est venu pour être inscrit dans un projet de partenariat en concession. Ce projet, devant être proposé en 2011, concerne le terminal à conteneurs du port et il est inscrit au programme du ministère des Transports ainsi que de la SGP Sogeports. Rassurant, notre source affirme qu'il ne s'agit ni d'une privatisation ni d'une cession de cette infrastructure portuaire mais, plutôt d'une concession sous forme de partenariat en respect des nouvelles règles régissant les investissements directs étrangers (IDE). Cette forme de partenariat entre dans la perspective de la participation de la partie algérienne qui doit être majoritaire dans la société mixte qui sera réalisée entre l'Entreprise du port d'Oran (EPO) et ses futurs partenaires dans ce projet. Le dossier technique, qui sera finalisé prochainement, précisera le profil et les conditions que devra réunir dans la formulation de son offre tout candidat à ce partenariat. Ainsi, et à la lumière de ces facteurs, il appartiendra ensuite au Conseil des participations de l'Etat (CPE) de décider du projet de partenariat le plus conforme aux objectifs fixés par la partie publique algérienne. Pour rappel, les deux précédents accords de concession signés en novembre 2008 ont été passés entre les entreprises portuaires d'Alger et de Djen Djen avec le groupe émirati Dubaï Port World après des négociations entamées en 2005.