Résumé : Samy rentre enfin chez lui après une longue et rude journée partagée entre l'université et son fils Merouane. Il avait déposé Manel chez ses parents et se retrouve seul le soir dans l'intimité de son appartement. Mais… 34eme partie Il recompose le numéro, prêt à lui faire quelques remarques bien acerbes. Mais elle le devance : - Pourquoi ne réponds-tu pas ? - Je n'ai pas entendu la sonnerie. Et puis, je n'ai pas à te répondre à cette heure-ci. Que veux-tu encore Wahiba ? - Juste savoir si tu es seul. - Hein ? Et pourquoi ? - Hum… Je… J'aimerais passer chez toi. Histoire de découvrir ton sanctuaire. Samy tombe des nues. - Tu plaisantes ou quoi ? Tu sais bien que je suis marié et que ma femme attend un enfant. - Et alors, où est le mal ? - Quoi ? (Il s'étrangle, n'arrivant plus à reprendre son souffle). Tu veux me rendre fou ou quoi ? Tu sais bien que je ne te permettrai jamais de mettre les pieds dans ma maison. - Mais c'est fait mon chéri, je suis juste devant la porte d'entrée. Et ne va pas me raconter des salades, car je sais que ta femme est absente. - Hein ? - Oui. Tu es seul à la maison Samy, car j'ai remarqué que toutes les lumières étaient éteintes avant ton arrivée. Le jeune homme n'en revenait pas. - Tu m'as suivi Wahiba ? - Non. J'étais juste sortie pour faire quelques courses. Et, comme par hasard, je t'ai retrouvé dans la même supérette. Tu ne m'avais pas remarqué bien sûr, mais moi si… - Et tu as osé me filer et… - Non, te filer n'est pas le mot exact. Tu es le père de mon fils et j'aimerais tout connaître sur toi. - Mais c'est insensé. Tu connais déjà tout sur moi et même plus que ma propre femme. - C'est plutôt sensé, car je pense que c'est l'avenir de mon fils qui est en jeu. Samy est outré. - Je ne te reconnais plus. - Tu vois donc que j'avais raison. Je crois que chaque être humain sur cette terre change au gré des évènements. - Je n'en doute pas. Mais sois raisonnable Wahiba et tâche de regarder les choses en face. - Eh bien, c'est justement pour cela que je suis là. Veux-tu enfin m'ouvrir la porte ? à suivre Y. H.