Pour sa part, le parlementaire en question, que nous avons abordé, a nié les accusations portées contre sa personne en prétendant avoir eu à reprocher au chirurgien certains manquements. Un parlementaire du FLN vient d'être accusé d'une “dérive autoritaire inquiétante” par un chirurgien opérant au sein de l'établissement public hospitalier (EPH) de Frenda. Ce dernier, par le biais d'une correspondance adressée au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dont Liberté détient une copie, est monté au créneau pour dénoncer la tyrannie dont il a été victime la semaine dernière de la part de ce député. Dans ladite requête, le praticien a précisé qu'il a été injurié, mercredi dernier, en public, alors qu'il s'affairait à faire ses achats avant la rupture du jeûne. “En ma qualité de médecin de la santé publique, j'ai consenti de longs sacrifices au sein de cette localité, que j'ai choisie même durant les années de braise, où beaucoup de mes confrères ne voulaient pas prendre le moindre risque à s'y installer”, fait remarquer ce dernier qui se dit outré par les agissements de ce député qui n'a fait que récidiver, puisqu'une histoire similaire a eu lieu entre eux l'année dernière. Selon lui, le député, qui est allé jusqu'à le menacer de mort à l'intérieur même du siège de la sûreté de daïra, aurait usé d'expressions osées et régionalistes à son endroit. Pour sa part, le parlementaire en question, que nous avons abordé, niera les accusations portées contre sa personne en prétendant avoir eu à reprocher au chirurgien certains manquements, et ce dans l'intérêt général de la population de Frenda qu'il représente à l'APN. Plus loin, ce dernier menacera de mettre à la surface certaines sombres affaires dont l'auteur n'est autre que son antagoniste qui risque des représailles dans le cas où sa déclaration viendrait à paraître sur les colonnes de la presse écrite. Dans la lignée, ce dernier, comme pour insister sur l'autorité imperturbable du député au sein de notre société, n'a pas hésité à nous citer l'exemple de ce député qui avait édenté un policier au niveau de l'aéroport Houari-Boumediene sans qu'un de ses cheveux soit touché, alors que le pauvre flic avait été suspendu de son poste. Insistant, il menacera de destituer ce praticien de son poste comme il l'avait fait, précisera-t-il, avec l'ancien directeur de cet hôpital qu'il avait renvoyé “chez lui” à l'est du pays. “Si vous ne compatissez pas avec ses enfants, faites paraître vos articles concernant cette affaire”, nous défiait, par ailleurs, ce représentant du peuple avec un air aussi autoritaire et sans commentaire aucun.