Les habitants de la rue du 11-Décembre 1960 s'insurgent contre la dégradation du cadre de vie au niveau de leur quartier. Depuis pratiquement le début du mois de juin dernier, cette rue est plongée dans la poussière et est coupée à la circulation automobile, en raison des travaux de pose de conduites du réseau d'assainissement qui s'éternisent. S'étendant sur plus de 500 mètres, la rue du 11-Décembre, à l'est du village, qui connaît des travaux d'aménagement et de viabilisation depuis trois mois, est actuellement parsemée d'amas de terre, de tranchées béantes et de regards à ciel ouvert, ce qui a enduit de sérieuses incidences sur la vie communautaire et la santé publique. En effet, selon certains habitants, la circulation piétonne y est devenue impossible pour les enfants et les personnes âgées, notamment, qui ne peuvent plus se frayer un chemin en raison de tous les matériaux qui jonchent la rue et les fossés et regards ouverts partout. Idem pour la circulation automobile, ce qui a généré, par exemple, l'amoncellement d'ordures et de détritus par endroit, car le camion-benne des services de la voirie ne peut plus accéder à la rue. Cette situation révoltante a poussé récemment les riverains à adresser une pétition (une copie est en notre possession) aux autorités locales et centrales, demandant une intervention de leur part afin qu'il soit mis un terme à ce qu'ils appellent leur misère. À signaler que trois copies de la pétition signée par les habitants de cette rue ont été adressées au ministre de l'Intérieur, au wali de Mila et au chef de la daïra de Sidi Merouane.